Final Fantasy VIII (PlayStation)
Développeur : Square
Éditeur : Square
Dates de sortie :
- Japon : 11 février 1999
- USA : 9 septembre 1999
- Europe : 27 octobre 1999
Je vous avais déjà parlé de la version PC de FF VIII dans ma chronique du 15 août 2023, mais il fallait bien entendu que le cas de la version originale, sur PlayStation, soit débattu. Car je n’ai nullement parlé de ce qui créa un mini-séisme dans la franchise à l’époque : son scénario.
Il se trouve que fin 1999, le monde entier était focalisé sur ce RPG. Plus de 8 millions de ventes, ça crée des interrogations. Problème : on entendait souvent des « connaisseurs » balancer à qui voulait bien l’entendre que le jeu était mièvre, une pâle histoire d’amour dans un monde contemporain insipide. Et cela a vraiment pris une ampleur considérable… auprès des gens qui ne jouaient pas aux RPG et voulaient juste taper sur la licence. Ce que ces mauvaises langues oubliaient de dire, c’est qu’ils n’étaient jamais allés au-delà du premier CD. Sur quatre.
Car en effet, le début de l’aventure peut paraître un peu bizarre. Pensez donc : une vague histoire d’amour entre un brun ténébreux timide qu’on a envie de claquer et une ingénue mignonne comme tout… qu’on a envie de claquer (Squall et Linoa), alors qu’une autre nana plus dynamique nous semble bien plus sympathique (Selphie). Toute ressemblance avec Cloud, Aerith et Tifa serait purement fortuite. Sauf qu’après un CD1 fabuleusement complet, le jeu prend encore plus d’ampleur : la prison du désert, Horizon, la bataille des universités, l’espace… En fait, les gens qui ne comprennent pas que FFVIII est une fresque épique sont des fous. Une fresque épique, qui se termine dans une apothéose magistrale, sur fond de perte de mémoire collective et recherche de l’amitié universelle et des souvenirs collectifs. Le tout dans un orphelinat.
Verdict : 19/20Épisode souvent sous-coté par les fâcheux qui n’y ont pas joué, FFVIII est un bijou qui a du mal à vieillir. Même relancé sur une PlayStation d’époque (en 60Hz, par pitié), il continue à mettre des claques visuelles qui relèguent les autres RPG de l’époque PlayStation au rancart.