Final Fantasy X-2 International + Last Mission (PS2)
Développeur : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Date de sortie : 19 février 2004
Sortie moins d’un an après Final Fantasy X-2, cette version spéciale n’est plus floquée « Square », mais bien « Square Enix », la fusion entre les deux société ayant eu lieu le 1er avril 2003. Mais ce qui est encore plus amusant avec cette version « internationale »… c’est qu’elle n’est sortie qu’au Japon.
Chez Square, on aime bien refaire les jeux une fois ceux-ci sortis, histoire d’en vendre encore plus aux fans. Alors on rajoute des trucs, histoire de montrer qu’on est de bonne foi. Pour cette fois, le jeu a bien été arrangé : les cinématiques sont doublées en anglais, il y a deux vêtisphères de plus, on peut capturer des monstres, les entraîner et les faire combattre dans une arène… Et il y a un jeu bonus. Une sorte de FFX-3, quasiment.
Ce jeu supplémentaire, nommé « Last Mission », est censé clore l’affaire. Mais ce qui est vraiment étonnant, c’est le gameplay de cette fameuse dernière mission : un dungeon-RPG sur cases carrées, sorte de rogue-like comme les aiment tant les Japonais, sous forme d’une tour de 80 étages. Oui, un Final Fantasy canonique en mode D-RPG… rien que pour ça, ça vaut le coup.
Et ce D-RPG est carrément fou. Loin de calquer les milliers de clones que l’on a l’habitude de voir au Japon, il utilise vraiment le background de FFX-2 afin de maximiser les possibilités. Vous ramassez des vêtishères (des jobs, en gros) que vous pouvez modifier à la volée, vous utilisez des dizaines d’objets – utiles ! - dans le donjon, et vous devrez en sortir souvent pour espérer obtenir les objets secrets apparaissant de manière aléatoire dans la tour.
Verdict : 16/20Bizarrement, j’apprécie plus cette version que l’originale. Probablement grâce à l’ajout de Last Mission, qui rehausse l’intérêt du titre. Il est à noter que cette version internationale (+ Last Mission) est celle qui est présente sur tous les remastered HD de FFX-FFX-2. Mais cela fera le sujet d’une autre chronique…
Bonus : je vous ai mis dans les photos la carte mémoire officielle HORI de Paine. Il y en avait plusieurs à collectionner à l’époque.
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