Final Fantasy XIII-2 : Édition Cristal (PS3, Xbox 360)
Développeur : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Date de sortie : 3 février 2012
Comme je vous l’ai annoncé hier, il y avait de quoi être frustré par l’édition collector de FFXIII-2 en Europe, quand celle parue aux USA proposait l’OST complète du jeu, soit cinq heures de musique. Mais c’était sans compter sur l’édition Cristal, réservée pour une fois à notre continent.
Bon, l’édition Cristal coûtait tout de même 90 euros, ce qui de nos jours fait presque rigoler, étant donné que le moindre collector en 2024 coûte plus de 100 balles. Néanmoins, c’était tout de même 20 euros de plus que la version collector, et les quantités étaient limitées. Mais que pouvait bien contenir cette version « ultime » ?
Tout d’abord, première surprise : la boîte de l’édition Cristal est immense et son design est magnifique. Une fois le paquet ouvert, on déchante un peu car on sent que la qualité du digipak de l’édition collector américaine n’est pas atteinte. Alors on sort les éléments un à un, et on essaye de faire bonne figure. D’une manière assez peu étonnante, on retrouve le contenu de la version collector européenne (et finalement exclusif à notre continent) : le jeu, les 6 cartes cartonnées, la lithographie lenticulaire et l’artbook de 48 pages.
Ensuite, on arrive enfin à l’OST complète du jeu, dans une édition digipak en format CD (la boîte collector US est en format jeu vidéo). Tout y est : les quatre CD et les 78 pistes. Bon, on a mis 20 balles de plus mais on l’aura tout de même eue, celle-ci.
Mais pour ce prix, le gentil client européen a droit à un bonus de toute beauté : un T-shirt exclusif à cette édition. Il s’agit d’un Square Enix Product de très bonne qualité et vaut à lui seul l’achat de cette version du jeu.
Dans l’absolu, cette édition Cristal était la meilleure de toutes les éditions confondues (et de tous les pays) et méritait largement l’investissement. Le problème, c’est qu’après un FFXIII en demi-teinte il était compliqué pour un fan déçu de se dire « je vais leur filer 90 euros de plus pour un jeu qui ne va potentiellement pas me plaire non plus ». Ah, c’est compliqué, le marketing…