Final Fantasy XIV : A Realm Reborn (PC, PS3, PS4)
Développeur : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Dates de sortie :
- PC, PS3 : 27 août 2013
- PS4 : 14 avril 2014
Le 27 août 2013, soit plus de neuf mois après la mort des serveurs de FFXIV et la destruction d’Eorzea, Final Fantasy XIV : A Realm Reborn pointe le bout de son nez. Même si le jeu est annoncé en fanfare, les joueurs s’attendent à une version « upgradée » du jeu original. Mais ces neuf mois de gestation cachent deux ans de travail acharné, et Square Enix accouche finalement d’un miracle.
Car A Realm Reborn est incroyable. Son action se déroule cinq ans après le cataclysme, dans un Eorzea qui se reconstruit. Les joueurs de la première version voient leurs personnages survivre à la destruction (ils gagnent même un petit tatouage les différenciant des nouveaux joueurs), et peuvent retrouver des vestiges de la civilisation passée et quelques PNJ. Mais dans l’ensemble, tout est refait : même les zones ont changé d’aspect. Le jeu est monstrueusement beau, propose plus de jobs, de quêtes, de tout. En fait, il s’agit d’un vrai très bon MMORPG. Et Square Enix croit tellement en son projet que le jeu est sans cesse amélioré par de multiples correctifs.
Ce qui est vraiment intéressant, c’est de remarquer qu’après des années compliquées, c’est justement l’engouement pour ce nouveau Final Fantasy XIV qui va redresser la barre financière de la société nippone. Pour être honnête, je ne connais aucune autre firme avec des reins assez solides et une volonté aussi forte pouvant se permettre de jeter au rebut un jeu complet lui ayant causé des pertes considérables pour en relancer un nouveau, sans visibilité financière réelle et dans un milieu aussi concurrentiel que celui du MMORPG. Avec un modèle économique basé sur l’abonnement, qui plus est.
Verdict : 18/20Ce FFXIV est un bijou. Il enfonce littéralement la concurrence et montre qu’avec les bonnes personnes, on fabrique les bons jeux. Le pari le plus difficile à gagner était celui de retrouver des utilisateurs après une débâcle mondiale, mais force est de constater que 30 millions de joueurs plus tard, cela se présente plutôt bien.