Gakkyū-Ō Yamazaki (Game Boy Color)
Développeur : Koei
Éditeur : Koei
Date de sortie : 29 mai 1999
Yamazaki est un alien qui doit conquérir la Terre. Très rapidement, il se rend compte qu’il doit déjà essayer de conquérir sa classe. À l’école, oui. Ça, c’est le scénario du manga (1995-2002) et de la série animée (1997-1998) Gakkyū-Ō Yamazaki (Yamazaki, le roi de la classe). Pour transformer ce plot un peu délirant en jeu vidéo, il fallait une vraie audace, un coup de génie. Mais les développeurs n’avaient pas que ça à faire et ont décidé de créer… un jeu de merde.


Alors, vous allez me dire que j’exagère, et que je ne dois pas juger un jeu à sa couverture… Sauf que je ne rigole pas : Gakkyū-Ō Yamazaki sur Game Boy Color est LITTÉRALEMENT un jeu de merde, en cela que vous allez devoir élever et éduquer… trois cacas. Oui, vous avez bien lu, vous pouvez plier les gaules et revenir demain pour une chronique moins lamentable.
Si vous êtes toujours là, sachez que le but du jeu est très sérieux. Dans la série, le caca est très important, et le jeu devait en rendre compte. Finalement, on se retrouve face à un pseudo-RPG qui permet de faire progresser des cacas afin de participer à des épreuves et de… Je ne sais même pas pourquoi je continue, très honnêtement. Le jeu est aussi naze que son concept, avec des dessins pas vraiment intéressants, des animations de seconde zone, des musiques inutiles… Le système a beau être assez bien pensé, la scatologie omniprésente (chère aux Japonais) ruine complètement l’intérêt aux yeux des occidentaux non préparés.


Verdict : 04/20
Gakkyū-Ō Yamazaki est un jeu de niche, puisqu’il ne peut plaire qu’aux fans inconditionnels de la licence. Ceux-ci apprécieront certainement la manière complexe d’augmenter les stats de son caca, de modifier son apparence (on peut lui mettre un caleçon), et de le faire concourir de la meilleure manière dans des compétitions de cacas. Les autres joueurs vont simplement reposer la boîte de ce jeu où ils l’ont trouvée, et essayer d’oublier ce jour pour le reste de leur vie. Un jeu bien trop stercoral pour faire son trou.
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