Gensō Maden Saiyūki : Sabaku no Shikami (Game Boy Color)

13/01/2025 Gérald Mercey

Gensō Maden Saiyūki : Sabaku no Shikami (Game Boy Color)

Développeur : J-Wing

Éditeur : J-Wing

Date de sortie : 23 mars 2001

Ah, Gensō Maden Saiyūki, le manga de Kazuya Minekura… la mangaka qui a réussi à se friter avec Enix (en tant que société d’édition de mangas), et à aller voir ailleurs. Pas étonnant que ce premier jeu issu de la licence (surtout grâce à l’anime qui a très bien fonctionné) soit édité par J-Wing (dont les titres les plus « connus » sont Animal Breeder et Princess Maker…). Il s’agit pourtant d’un RPG sur Game Boy Color – en 2001, oui, alors que la GBA était déjà sur le marché.

Gensō Maden Saiyūki : Sabaku no Shikami (Game Boy Color)

Même si le sous-titre se traduit par « les quatre dieux du désert », on n’est pas dans le merveilleux, le faramineux ou tout ce qui peut terminer en « -eux ». Le jeu est simple au possible : il s’agit d’un arc scénaristique dans lequel la clique composée des truculents Genjyô Sanzô, Son Gokû, Cho Hakkai et Sha Gojyo va se retrouver dans un tournois d’arts martiaux… sous forme de jeu de cartes. Et ce jeu de cartes va se révéler soporifique au possible, avec des mécaniques fort peu intéressantes… On sent le fan-service à douze bornes, et croyez-moi, ça sent fort. Sans oublier le fait que les graphismes sont très mornes, pour un jeu GBC-only qui pouvait être largement mieux exploité du point de vue esthétique. Ce n’est pas comme s’il s’agissait au départ d’une œuvre graphique…

Gensō Maden Saiyūki : Sabaku no Shikami (Game Boy Color)

Verdict : 9/20

Dans l’absolu, le jeu fait le taf. Malheureusement, on ne peut incarner qu’un seul personnage à la fois (sur un total de huit), et les ennemis ne sont pas légion. On arrive bien vite à la fin de ce titre qui n’apporte rien au lore de la saga, et encore moins aux jeux de cartes en général. Je pense sincèrement que vous pouvez continuer d’ignorer son existence. Car, avouez-le, vous ne saviez pas qu’il existait. Tsssst, ne faites pas semblant, même moi il ne m’a pas intéressé plus de quelques heures.

Retrouvez An RPG a Day sur Facebook et Instagram

(3) (0) 0