Gorasul : l’héritage du dragon (PC)
Développeur : Silver Style Ent.
Éditeur : JoWood
Date de sortie :
- 26 novembre 2001
- France : 6 février 2002
Silver Style Entertainment est un des – TRÈS – nombreux studios développant sur PC ayant profité de l’essor de Baldur’s Gate pour essayer de mettre en avant un jeu y ressemblant un peu. La plupart, d’ailleurs, ont fait les beaux jours des joueurs PC… mais pas vraiment Gorasul, dont personne ou presque ne se souvient. Voyons ensemble si c’est normal.
Vous êtes mort, et vous vous réveillez sans vraiment savoir ce qui vous arrive. Non, je ne vous ressort pas le début de Planescape Torment ou de Lodoss sur Dreamcast, mais bien de Gorasul, qui n’est pas allé chercher très loin son inspiration. D’ailleurs, c’est la même chose pour tous les aspects du soft : l’interface est tout droit sortie de chez Black Isle Studios, l’univers est vu et revu, le scénario n’a aucun relief… Bref, on a affaire à quelque chose de plat. Ni mauvais, ni bon. Juste plat. Les combats sont à cette image : on n’y fait quasiment rien, à part cliquer, encore et encore, sans aucune stratégie, peur ou joie. On clique, parce que c’est comme ça qu’on tue les ennemis, et c’est tout.
Musicalement, certaines pistes comme l’introduction ou celle de la carte du monde sont réalisées par l’excellent groupe allemand Corvus Corax, et méritent le détour. Après, vous pouvez tout à fait les écouter en MP3 sans jouer au jeu…
Verdict : 13/20
J’avoue avoir un souvenir attendri sur Gorasul : l’héritage du dragon. Pourquoi ? Probablement parce qu’après avoir enchaîné les titres fabuleux, il m’a permis de voir que tout n’était pas parfait au royaume du CRPG et que l’amateurisme n’avait pas disparu. Gorasul est un jeu sans prétention, un RPG qui ne laisse aucun souvenir – ni bon, ni mauvais - une fois le titre terminé. On ne s’y ennuie pas vraiment, ce qui est plutôt une bonne chose, mais on ne s’y amuse pas trop non plus, ce qui est beaucoup moins pertinent… surtout pour un jeu vidéo. Un RPG basique, neutre, fade, mais qu’on refait à l’occasion quand on a quelques heures à tuer. C’est-à-dire… jamais.
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