Grandia II (PS2)
Développeur : Game Arts
Éditeur : Enix (J) / Ubi Soft
Dates de sortie :
- USA : 29 janvier 2002
- Japon : 21 février 2002
- Europe : 28 mars 2002
Grandia II sur Dreamcast fut un échec commercial, même au Japon (même pas 190 000 exemplaires vendus). Mais que pouvait-on attendre d’un soft balancé sur le marché d’une console qui était déjà en train de mourir ? Fort de ce constat, Game Arts se lança assez rapidement dans une conversion sur PS2.
Le problème, c’est qu’il fallait faire vite. Final Fantasy X allait sortir, et un combat contre lui n’allait pas pencher en la faveur de Grandia II. Pas de bol, même en rushant à fond Grandia II sortit trop tard, dans un marché saturé par Square. Il n’y a qu’en Europe que FFX lui a laissé un répit de deux mois (on est toujours à la traîne…). Bref, les ventes sur PS2 ne furent pas non plus mirifiques, plafonnant au-dessous des 50 000 au Japon. En même temps, il ne faut pas trop s’en étonner car la conversion ne fut pas vraiment un modèle du genre.
Tout d’abord, les couleurs sur PS2 bavent de partout et sont parasitées par un scintillement permanent, rendant l’écran encore moins lisible que sur DC. Je ne parle même pas de la version française en 50Hz qui met le jeu en format « film de cow boys », écrasant les personnages et ralentissant largement l’action. Enfin, quand je dis « française »… elle n’a même pas été traduite, malgré la présence – encore – d’Ubi Soft à la production. Une honte intersidérale.
Verdict : 15,5/20Pour résumer, il s’agit du même jeu qui à qui l’on a ajouté des cinématiques. Il reste très bon, très jouable, très fun… mais purée, que cette version est mal foutue ! Plus moche (un peu), plus lente (beaucoup), avec des temps de chargements supérieurs (de loin)… Ce qu’on peut lui accorder, c’est tout bonnement sa disponibilité, puisque se le procurer a été bien plus simple que pour son homologue sur Dreamcast. Pour le reste… Eh bien les développeurs étaient surtout concentrés sur la réalisation de Grandia Xtreme, dont nous parlerons le mois prochain.
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