Hier, j'ai regardé: "Le jour d'après"

Hier, j'ai regardé: "Le jour d'après"

 Kara 

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  Ciné

Le Jour d’Après : Quand la Terre prend une douche froide

Quand Hollywood s’attaque à Dame Nature

Ah, « Le Jour d’Après » (ou « The Day After Tomorrow » pour les puristes anglophones). Ce film de Roland Emmerich est un véritable festival de chaos climatique, de héros improbables et de situations où l'on se dit : « Mais ça n’a aucun sens... et pourtant, je ne peux pas m’arrêter de regarder ! » Avec des tornades qui détruisent Los Angeles, des inondations apocalyptiques et une vague de froid qui fait passer l’Antarctique pour un spa tropical, on peut dire que ce film ne manque pas d’éclat.

Mais que vaut vraiment ce long-métrage cataclysmique, sorti en 2004, presque en même temps que notre réalisation collective que ça chauffe pour de vrai ? Accrochez vos bonnets et vos écharpes, parce qu’on va explorer tout cela avec humour.

L’histoire en quelques mots

Dans Le Jour d’Après, Jack Hall (Dennis Quaid), un climatologue visionnaire, prévoit une catastrophe climatique sans précédent… mais personne ne l’écoute. (Forcément, sinon il n’y aurait pas de film !) Quand le ciel commence à tomber sur nos têtes, Jack se lance dans une course contre le temps pour sauver son fils Sam (Jake Gyllenhaal), coincé à New York avec une bande d’ados qui, miraculeusement, savent se gérer en pleine apocalypse.

En route, nous avons droit à un cocktail de catastrophes naturelles : tornades, tsunamis, tempêtes de neige, et même des loups affamés (oui, pourquoi pas ?). C’est un feu d’artifice de destruction qui, à défaut de nous instruire, nous divertit sans jamais s’essouffler.

Pourquoi on l’aime (ou pas)

Soyons honnêtes : personne ne regarde Le Jour d’Après pour un cours de science rigoureux. On le regarde pour voir des tempêtes dignes d’un concert de heavy metal, des héros qui bravent l’impossible, et des scènes à couper le souffle (au sens propre et figuré).

L’humour involontaire du film fait aussi partie de son charme. Qui peut oublier le moment où des scientifiques britanniques affrontent une tempête de neige avec une élégance digne d’un thé à 17 heures ? Ou quand des citoyens new-yorkais se réchauffent en brûlant des livres dans une bibliothèque ? D’un point de vue purement pratique, ça pique un peu pour les amoureux de la littérature, mais bon… ils avaient froid.

En conclusion

Le Jour d’Après n’est peut-être pas un chef-d’œuvre du septième art, mais c’est un blockbuster qui fait exactement ce qu’on attend de lui : en mettre plein les yeux. Entre ses effets spéciaux impressionnants, ses personnages attachants et son rythme effréné, il reste une expérience cinématographique à savourer avec un bol de pop-corn bien chaud. Et si vous voulez vraiment en tirer une leçon, retenez ceci : recyclez, éteignez les lumières inutiles, et ne laissez pas votre chauffage tourner à fond… parce qu’on ne sait jamais, le climat pourrait se venger.

Entre une vague de 50 mètres et des températures qui descendent plus vite qu’une patinoire en hiver, Le Jour d’Après est un véritable plaisir coupable. Certes, la science du film est à peu près aussi crédible qu’un prédicateur de fin du monde, mais est-ce que cela m’empêche de répéter chaque réplique ? Absolument pas. Alors, prêts à vous replonger dans cette épopée glaciale ?

Les + et les − du film

Les + :

  • Des effets spéciaux qui en jettent : Mention spéciale à la vague géante qui envahit New York. On dirait presque une pub pour des bouées gonflables XXL.
  • Un casting solide : Jake Gyllenhaal (jeune et en pleine forme), Dennis Quaid (courageux papa scientifique), et quelques seconds rôles attachants.
  • Un message écolo : Bon, un peu bâclé, mais le film a au moins eu le mérite de mettre le changement climatique sur la table (voir AMOC).
  • Un rythme haletant : Pas une minute pour reprendre son souffle (et c’est bien le but !).

Les − :

  • Des incohérences scientifiques : Le climat qui bascule en deux jours ? Même Einstein aurait ri (ou pleuré).
  • Des clichés à la pelle : Le héros qui sauve le monde, le sacrifice père-fils, l’équipe internationale ultra-cordiale...
  • Une fin un peu trop « tout est bien qui finit bien » : Alors que la moitié de la planète est gelée, tout le monde semble à peu près content ?
  • Le message écolo parfois trop simpliste : "Arrêtez de polluer ou vous serez congelés", un slogan certes efficace, mais manquant un brin de subtilité.

★★★★☆ : Film vu plusieurs fois et je continue à frissonner (littéralement et figurativement) devant ce spectacle givrant. 

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