Hier, j'ai regardé: "The Batman"

Plongée dans l’ombre de Gotham : The Batman décrypté avec humour

The Batman (2022), réalisé par Matt Reeves, a fait couler beaucoup d’encre et attiré des millions de spectateurs dans les salles obscures. Entre son atmosphère sombre, son héros torturé et un univers gothique à souhait, ce film ne laisse personne indifférent. Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi Bruce Wayne semble ne jamais dormir, ou comment il survit avec une économie de mots à chaque interaction sociale, cet article est pour vous. Préparez votre cafetière et enfilez votre cape, c’est parti pour une critique à la fois légère et réfléchie sur ce blockbuster encapé.

Un univers captivant… mais dense The Batman nous plonge dans une Gotham City désespérée, où la criminalité est omniprésente et où chaque ruelle semble dissimuler un secret inavouable. Ce n’est pas le genre de lieu où vous voudriez commander un Uber après minuit. L’esthétique du film rappelle les polars des années 70, avec des jeux de lumière et d’ombre dignes d’un tableau. L’intrigue, bien que parfois répétitive, parvient à maintenir l’attention grâce à des rebondissements et des confrontations tendues.

Une performance détonante de Pattinson Si vous aviez encore en tête l’image de Robert Pattinson scintillant au soleil dans Twilight, oubliez tout. Son Batman est sombre, intense, et parfois étrangement maladroit (il semblerait que l’atterrissage parfait ne fasse pas partie de son arsenal). On le sent vulnérable sous son armure, ajoutant une humanité bienvenue à ce héros iconique.

Des personnages secondaires qui brillent Selina Kyle, jouée par Zoë Kravitz, est une Catwoman à la fois féline et redoutable, créant une alchimie palpable avec le Chevalier Noir. Quant au Pingouin, incarné par un Colin Farrell méconnaissable, il apporte une touche d’humour noir bienvenue dans cet univers oppressant.

Et ce Riddler alors ? Paul Dano nous offre un Riddler à la folie glaçante, bien que son penchant pour les jeux de piste et les devinettes cryptiques puisse en laisser certains perplexes. Sa version du vilain est loin des adaptations précédentes, mais elle colle parfaitement au ton général du film.

Conclusion : Pourquoi voir (ou revoir) The Batman ? The Batman est une expérience cinématographique immersive, parfaite pour les fans de l’univers DC et les amateurs de thrillers sombres. Bien qu’il puisse sembler un peu trop long ou mélodramatique pour certains, il compense largement par ses performances éblouissantes et sa direction artistique impeccable.

Robert Pattinson nous offre une performance à la fois magnétique et cafardeuse, parfaite pour ceux qui aiment les super-héros mais pas trop joyeux. Et parlons de Catwoman : elle vole littéralement chaque scène où elle apparaît. Si vous aimez les courses-poursuites haletantes et les dialogues chargés d’émotions (ou de silence lourd), The Batman est une aventure sombrement jouissive. Mais prévoyez une pause pipi stratégique : même les chauves-souris ne volent pas aussi longtemps sans repos !

Alors, préparez votre pop-corn et plongez dans les mystères de Gotham. Mais attention, une fois le générique terminé, vous pourriez bien vous surprendre à marmonner « Je suis la vengeance » en faisant la vaisselle.

Les + du film :

• Robert Pattinson : Un Batman à la fois vulnérable et intimidant, offrant une interprétation différente des précédents.
• Ambiance noire et réaliste : Gotham n’a jamais été aussi vivante et déprimante, parfaite pour un thriller.
• Enquête policière captivante : Enfin un Batman qui utilise son cerveau autant que ses poings.
• La bande-son : Merci, Michael Giacchino, pour ce thème mémorisable qui nous hante.

Les - du film :

• Durée excessive : Avec presque trois heures, mieux vaut éviter de trop boire avant la séance.
• Quelques longueurs : Certaines scènes auraient pu être raccourcies sans nuire au récit.
• Un Riddler déconcertant : Bien qu’effrayant, son interprétation peut diviser.

★★★☆☆ : Film vu une fois et je peux confirmer que Batman est probablement actionnaire chez un fabricant de mascara waterproof. Jamais un héros n’a été aussi intensément fâché contre l’éclairage public.