Keanu Reeves en samouraï ? Oui, vous avez bien entendu. Si vous pensiez que Neo de Matrix était sa seule incursion dans le domaine du « What the F...», alors bienvenue dans l’univers de 47 Ronin. Ce film, sorti en 2014, réalise l’exploit de mélanger légendes japonaises, créatures mystiques et… Keanu Reeves, l’Occidental du groupe qui semble avoir décroché le rôle en gagnant à une loterie.
Le film raconte l’histoire des 47 rônins (samouraïs sans maître) qui cherchent à venger la mort de leur seigneur, trahi par un méchant seigneur rival, Kira. Jusque-là, on reste dans du matériau historique japonais. Mais pourquoi s’arrêter à l’histoire quand on peut y ajouter des sorcières qui se transforment en renards, des combats avec des monstres et des tatouages lumineux ?
Keanu Reeves incarne Kai, un étranger au passé mystérieux. Adopté par un clan de samouraïs, il s’intègre tout juste mais découvre rapidement qu’il est la clé pour vaincre des forces surnaturelles. Parce que bon, un samouraï normal ne suffisait pas.
Les costumes : chaque scène ressemble à un tableau d’époque, sauf qu’ici, on y ajoute des cornes de dragon et des tissus improbables.
Keanu Reeves qui parle japonais : un pur bonheur de malaise… mais avec classe.
Le grand méchant Kira : plus machiavélique, tu meurs. Mais, hélas, pas avant la fin du film.
Le combat final : entre épées, magie et un Keanu qui donne tout, c’est épique, même si un brin prévisible.
On ne va pas se mentir : ce film n’est pas parfait, mais il a un charme indéniable. Si vous aimez les intrigues épiques avec un soupçon de n’importe quoi, vous serez comblé. 47 Ronin, c’est un peu comme un sushi au fromage : ça n’a aucun sens, mais ça peut surprendre.
Les créatures fantastiques, bien que parfois un peu « CGI du lundi matin », ajoutent une couche d’originalité. Et puis, avouons-le, voir Keanu Reeves se battre avec une sorcière-méduse, ça vaut bien une soirée.
+ Une esthétique superbe et des paysages à couper le souffle
+ Des scènes de combat bien chorégraphiées
+ Un Keanu Reeves déterminé, même dans l’absurde
+ Une intrigue qui mélange tradition et fantastique
− Scénario parfois confus et un peu cliché
− Des personnages secondaires sous-exploités
− Effets spéciaux parfois datés