Après avoir sauvé Noël dans "Piège de Cristal", John McClane revient en 1990 dans "58 Minutes pour Vivre" ("Die Hard 2" en VO). Et cette fois, il doit affronter des terroristes, non pas dans un gratte-ciel, mais dans un aéroport enneigé. Si vous pensiez que voler était déjà stressant, attendez de voir ce que McClane traverse pour passer les fêtes.
C’est la veille de Noël, et McClane (Bruce Willis), fidèle à lui-même, se retrouve encore une fois au mauvais endroit au mauvais moment. Des terroristes dirigés par le Colonel Stuart (William Sadler) prennent le contrôle des systèmes de communication de l’aéroport de Washington Dulles. Leur objectif ? Libérer un baron de la drogue en détention. Mais McClane, armé de sa détermination (et de quelques punchlines bien placées), est là pour leur gâcher la fête.
Bruce Willis reprend son rôle avec brio, incarnant un McClane toujours aussi sarcastique, mais un poil plus fatigué. Il est l’antihéros parfait : vulnérable, drôle, et capable de transformer n’importe quel objet du quotidien en arme mortelle. Même pieds dans la neige, il reste invincible.
William Sadler en Colonel Stuart offre un antagoniste glaçant, littéralement et figurativement. Sa discipline militaire et sa froideur calculatrice en font un adversaire redoutable. Mention spéciale à Franco Nero dans le rôle du général Esperanza, qui ajoute une touche d’international à cette intrigue explosive.
Le décor principal, l’aéroport, est exploité à fond. Entre les pistes enneigées, les terminaux bondés, et les conduits de ventilation (encore eux), chaque coin devient une opportunité pour McClane de prouver qu’il est le roi de l’improvisation tactique.
Les scènes d’action sont plus grandes, plus bruyantes et plus spectaculaires que dans le premier opus. L’affrontement sur l’aile d’un avion en plein mouvement est une leçon de tension cinématographique. Et les explosions ? Elles sont tellement fréquentes qu’on pourrait penser que l’aéroport est construit sur un baril de poudre.
Malgré la tension constante, l’humour reste omniprésent. McClane jongle entre sarcasme et improvisation, lançant des répliques devenues cultes. Sa capacité à survivre à des situations invraisemblables est à la fois hilarante et impressionnante.