Sorti en 2018, Bumblebee s'impose comme un joyau inattendu dans l'univers explosif des Transformers. Ce film est autant une lettre d'amour aux années 80 qu'une aventure épique où un Autobot adorable fait équipe avec une adolescente pour sauver le monde (ou du moins, la Californie). Réalisé par Travis Knight (Kubo et l'Armure magique), le film apporte une sensibilité et une profondeur rares dans cette franchise souvent critiquée pour ses intrigues bruyantes et ses dialogues mécaniques.
Avec des explosions mesurées, un héros robotique qui aurait fait fondre le cœur de Terminator, et une bande-son digne d'une playlist nostalgique, Bumblebee réussit à transformer une formule fatiguée en une expérience rafraîchissante et touchante.
L’histoire commence en 1987. L’adorable Autobot Bumblebee, grièvement blessé et traqué, trouve refuge sur Terre. Sous la forme d’une coccinelle jaune, il tombe entre les mains de Charlie (Hailee Steinfeld), une adolescente endeuillée qui cherche sa place dans le monde. Ensemble, ils forment un duo improbable, prêt à affronter des agents du gouvernement paranoïaques et des Decepticons décidés à transformer la planète en champ de bataille.
Mais au-delà des combats épiques, Bumblebee est avant tout une histoire d’amitié, de résilience, et d’une fille qui découvre que son meilleur ami est une voiture... mais avec des fusées et des blagues muettes.
Contrairement aux autres films de la franchise, souvent accusés de privilégier l’action au détriment du cœur, Bumblebee mise sur l’émotion. La relation entre Charlie et Bumblebee est au centre du récit. Leur lien se tisse progressivement, avec des moments touchants qui rappellent E.T., où l’extra-terrestre se lie d’amitié avec un humain.
La performance de Hailee Steinfeld est impeccable, insufflant une vulnérabilité et une force à son personnage. Elle nous fait croire que, oui, pleurer dans les bras d’un robot peut être tout à fait crédible (et même cathartique).
Parlons de Bumblebee, ce robot au cœur d’or et aux gadgets de destruction massive. Incapable de parler après avoir perdu sa voix lors d'une bataille, il communique par des gestes, des expressions et une radio qui diffuse des chansons en guise de répliques. C’est charmant, drôle, et incroyablement efficace pour faire passer des émotions. Qui aurait cru qu’un robot pouvait être aussi mignon sans devenir kitsch ?
Les années 80 sont omniprésentes dans le film, et pas seulement grâce à la présence d’une coccinelle jaune. La bande-son regorge de hits nostalgiques, des Smiths à Tears for Fears, tandis que les décors et costumes rendent hommage à cette époque colorée et un peu kitsch. Mais attention, Bumblebee ne se contente pas de surfer sur la vague nostalgique : il s’en sert pour enrichir son univers.
Hailee Steinfeld brille, et John Cena, dans le rôle d’un agent du gouvernement obsédé par les robots, apporte une touche de comédie bienvenue. Les Decepticons, quant à eux, sont des méchants classiques mais efficaces. Cependant, les autres personnages humains peinent à se démarquer, ce qui est dommage pour un film qui accorde autant d’importance à ses protagonistes principaux.
Bumblebee offre des scènes d’action spectaculaires, mais sans jamais sombrer dans l’excès. Les batailles entre Autobots et Decepticons sont lisibles (enfin !) et émotionnellement engageantes. On sent que Travis Knight, habitué à l’animation, accorde une attention particulière aux détails et à la fluidité des mouvements.
Bumblebee n’est pas juste un bon film de Transformers – c’est un bon film tout court. Il réussit à combiner action, humour, et émotion d’une manière rare pour un blockbuster. Bien sûr, l’intrigue reste prévisible, et les personnages secondaires n’ont pas toujours le même charisme que nos héros, mais ces défauts sont largement compensés par le charme irrésistible de Bumblebee et de son duo avec Charlie.
Set de 6 badges (4 x Ø 2.5 cm et 2 x Ø 3.2 cm)
en céramique, ne convient pas au lave-vaisselle ou micro-ondes
Mug en céramique de 300 ml