Hier, j'ai regardé un film: "Cellular"

Lorsque vous entendez parler de Cellular, un film sorti en 2004, vous pourriez penser à une histoire de téléphones portables hantés ou à une intrigue cyberpunk avant l’heure. Mais non, c’est un thriller effréné où un simple Nokia (ou quelque chose du genre) devient l’héros non-officiel de l’histoire. Mélange de suspense, d’humour involontaire et d’énergie juvénile, ce film vous plonge dans une course contre la montre aussi absurde qu’entêtante. Préparez vos minutes d’appels illimités, on décroche !

Le synopsis revisé avec un soupçon d’humour

Cellular commence de manière classique pour un thriller : Jessica Martin (Kim Basinger) est kidnappée et enfermée dans un grenier lugubre. Avec un téléphone cassé et des nerfs d’acier, elle parvient à joindre un parfait inconnu, Ryan (Chris Evans), un jeune homme dont la seule ambition semble être de profiter d’une journée de surf. S’ensuit une aventure rocambolesque où Ryan devient, malgré lui, un héros improvisé. Et si vous pensiez que sauver quelqu’un au téléphone était simple, attendez de voir comment il gère la batterie de son portable.

Le casting : une ligne directe vers le succès ?

Kim Basinger joue avec intensité une mère en détresse, même si son personnage semble parfois plus inquiet pour la qualité de la réception que pour sa vie. Chris Evans, dans l’un de ses rôles pré-Avengers, incarne Ryan, un héros aussi maladroit qu’attachant, qui nous rappelle que les capes ne sont pas toujours nécessaires pour sauver le monde. Et n’oublions pas Jason Statham, dont le rôle de méchant est une répétition générale avant ses futurs personnages badass, mais aussi William H. Macy qui joue le rôle du simple flic presque à la retraite mais consciencieux jusqu'au bout.

L’intrigue : entre suspense et appels manqués

L’idée de baser un thriller entier sur une ligne téléphonique aurait pu tomber à plat, mais Cellular réussit à maintenir une tension constante. Le scénario, bien qu’improbable, est suffisamment rapide pour que vous n’ayez pas le temps de trop vous poser de questions. Entre les courses-poursuites, les connexions perdues et les moments où vous hurlez à l’écran : « Recharge ton téléphone ! », vous serez captivé. Oui, même si c’est parfois pour les mauvaises raisons.

Les scènes d’action : des barres de signal au sommet !

Que serait un film d’action sans ses doses d’adrénaline ? Les scènes de poursuite sont intenses, bien qu’elles reposent souvent sur des coïncidences un peu trop pratiques. Mention spéciale à Chris Evans, qui parvient à courir, conduire et parler au téléphone tout en restant relativement crédible. Ce garçon aurait fait un excellent livreur Uber Eats.

Pourquoi regarder Cellular en 2024 ?

C’est une capsule temporelle. Cellular vous ramène à une époque où les téléphones portables étaient des outils de survie (et non des extensions de nos mains). C’est aussi une leçon sur l’importance de la communication, et sur le fait que, parfois, un coup de fil peut vraiment tout changer. Et malgré des styles de scénarios et de prises de vues un peu simpliste, le film fait le job et nous tient en haleine. Le casting n'y est pas pour rien.

Les + et – du film :

• + Chris Evans dans un rôle rafraîchissant et dynamique.

• + Un suspense efficace, même si parfois tiré par les cheveux.

• + Une intrigue originale qui mise tout sur un téléphone.

• – Certains passages frisent l’absurde.

• – La technologie d’époque semble aujourd’hui dépassée.

★★★★☆ : Film vu une fois et je n’ai jamais autant stressé pour une batterie de téléphone.