Si vous êtes fan de grosses épées, de monstres bizarres, et d’un Schwarzenegger en pleine forme, Conan le Destructeur est fait pour vous ! Ce film des années 80 est l’équivalent d’une machine à pop-corn qui explose à chaque scène : bruyant, exagéré, mais terriblement satisfaisant. Vous n’y venez pas pour les dialogues subtils ou les intrigues complexes, non ! Vous venez voir Conan découper des ennemis, fracasser des crânes, et, bien sûr, sauver le monde. Oui, encore.
Dès les premières minutes du film, on sait à quoi s’attendre. Conan, avec ses muscles taillés dans le marbre et son regard stoïque, est de retour. Cette fois-ci, il doit aider une princesse (Olivia d'Abo) à récupérer une corne magique pour réveiller un dieu démoniaque. Ah, les années 80, quand les intrigues se résumaient à des quêtes magiques simplifiées !
Arnold Schwarzenegger est, encore une fois, l’atout principal du film. C’est un rôle qui ne demande pas de grandes compétences en matière d’émotions subtiles, mais qu’il joue à la perfection. Il ne parle pas beaucoup, mais chaque fois qu’il ouvre la bouche, on l'écoute. Il envoie valser ses ennemis d’un revers de la main, tranche des monstres avec une facilité déconcertante, et affiche ce sourire triomphal qui fait fondre même les pierres.
Cette fois, Conan n’est pas seul. Il est accompagné d’une équipe hétéroclite qui, soyons honnêtes, semble tout droit sortie d’un carnaval. Il y a Zula, la redoutable guerrière (jouée par Grace Jones), qui brandit sa lance comme si elle n’attendait que l’occasion de vous empaler. Malak (Tracey Walter), le petit voleur lâche mais fidèle, est là pour offrir une touche comique involontaire. Et comment ne pas mentionner Bombatta, l’homme de main musclé de la reine Taramis (interprété par Wilt Chamberlain, oui, le basketteur !) ? Chaque membre de cette troupe a l'air d'avoir été tiré au sort lors d'une fête médiévale.
C’est comme si on avait mis ensemble une équipe de super-héros avant que l’idée de super-héros n'existe réellement. Mais ce mélange improbable fonctionne. Leur dynamique est bizarre, hilarante parfois, et pourtant on ne peut s’empêcher d'apprécier ces personnages, même s’ils semblent avoir été ajoutés simplement pour remplir les scènes de combat.
Le point fort de Conan le Destructeur, c’est la galerie de monstres et de créatures mythiques qu’il affronte. On parle de sorciers qui se transforment en miroirs vivants, d’une énorme créature de glace qui semble sortir tout droit d’un cauchemar, et bien sûr, du dieu démoniaque à la fin. Chaque combat est un festival de muscles et d’effets spéciaux « à l'ancienne ». Certes, les effets spéciaux ont un peu vieilli, mais c’est ce qui fait le charme du film. Le costume en caoutchouc du dieu démoniaque ressemble à un mauvais cosplay aujourd'hui, mais à l'époque, c'était impressionnant (non en fait)!
Et puis, il y a la fameuse quête de la corne magique. Non, il ne s'agit pas d'un objet musical ! Il s’agit plutôt d’un artefact qui, s'il est mal utilisé, pourrait libérer un dieu qui ferait passer les monstres précédents pour de gentils chatons. Cela donne lieu à des moments dramatiques, où Conan doit se battre à la fois contre des ennemis mortels et des forces surnaturelles.
Bon, soyons honnêtes, les dialogues dans ce film ne gagneront jamais de prix. Ils sont simples, directs, parfois un peu (beaucoup?) ridicules, mais c’est aussi ce qui fait le charme de Conan le Destructeur. Les personnages ne perdent pas de temps à discuter longuement de la philosophie de la vie. Non, ici, on tranche, on cogne, et on réfléchit plus tard (ou jamais). Les répliques sont souvent réduites à des phrases monosyllabiques, mais cela fonctionne dans cet univers.
Conan le Destructeur ne cherche pas à être autre chose qu'un grand spectacle rempli de combats, de monstres, et de magie. Le scénario est simple, mais ce n’est pas pour cela que vous regardez ce film. Vous êtes là pour voir Arnold se battre contre des créatures improbables, des guerrières féroces donner des coups de lance, et des effets spéciaux qui, même s’ils ont pris un coup de vieux, gardent une certaine nostalgie.
C'était mieux avant! Là, clairement non. Mais, il garde une patine qui fait son charme, du moins pour ceux qui ont connu à l'époque, ca n'ira guère au-delà.
Les + : Action non-stop, créatures mythiques,.
Les - : Scénario un peu prévisible, dialogues peu fatiguant, effets visuels old-school
Et vous? Qu'avez-vous pensé de ce classique, trop vieux ou trop cool?