Hier, j'ai regardé un film: "L'Effaceur"

Hier, j'ai regardé un film: "L'Effaceur"

 Kara 

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  Ciné

L’Effaceur : quand Schwarzenegger décide d’effacer tout… sauf notre plaisir !

Dans les années 90, Hollywood baignait dans l’ère bénie des films d’action où tout explosait sans trop de raison, où les héros ne ressentaient jamais la douleur et où les méchants avaient toujours le mauvais timing pour recharger leur arme. Et au milieu de ce joyeux chaos, en 1996, un certain L’Effaceur (Eraser en VO) débarquait sur nos écrans avec un Arnold Schwarzenegger en pleine forme, bien décidé à prouver que personne ne protège les témoins comme lui.

Laissez-moi vous raconter pourquoi ce film est une pépite du cinéma d’action et pourquoi, plus de 25 ans plus tard, on continue de l’aimer avec un sourire complice.

Le pitch en deux phrases (parce que plus, c’est trop compliqué)

John Kruger (Schwarzenegger) est un marshal d’élite du programme de protection des témoins. Son job ? Effacer l’identité des témoins pour leur garantir une nouvelle vie. Mais quand il se retrouve à protéger Lee Cullen (Vanessa Williams), une employée qui a mis le nez dans les affaires douteuses d’une entreprise d’armement, il réalise que des types très haut placés veulent sa peau. S’ensuivent des fusillades, des explosions, et bien sûr, des scènes où Arnold affiche son plus beau regard déterminé en lâchant une punchline bien sentie.

Pourquoi L’Effaceur reste culte ?

Dans un monde où les films d’action deviennent de plus en plus sérieux, L’Effaceur est un pur plaisir coupable qui ne se prend jamais trop au sérieux. Les fusils électromagnétiques sont ridiculement cools, Schwarzenegger est en mode « ne discute pas, regarde-moi faire », et chaque scène d’action est un petit bonheur nostalgique. Que ce soit l’infiltration sous haute tension, les sauts improbables d’un avion en vol, ou la fameuse bagarre avec les alligators dans un zoo (oui, j’insiste, c’est culte !), tout est réuni pour qu’on passe un excellent moment.

La scène qu’on retient tous

Difficile de choisir, mais s’il y a bien une scène qui résume l’esprit du film, c’est celle où Arnold, en plein chaos, balance un méchant dans la gueule d’un alligator en lui lançant un sobre mais efficace : « You’re luggage. » (Sac à main.). Voilà, tout est dit.

Regarder L’Effaceur, c’est comme retrouver un vieux pote qui a toujours les mêmes blagues mais qui te fait quand même marrer. Ce n’est peut-être pas le film d’action le plus fin ni le plus mémorable de Schwarzenegger, mais il a ce charme des années 90, ce grain de folie et cette exagération qui le rendent tellement plaisant.

Si tu cherches du fun, des fusillades et Arnold en grande forme, L’Effaceur est toujours un excellent choix. Et puis, honnêtement, qui peut résister à un film où des alligators prennent part au combat ?

Les + et les – du film

Les points forts :

  • Schwarzenegger, égal à lui-même : charisme, muscles et punchlines.
  • Des fusils électromagnétiques futuristes qui transforment n’importe qui en tireur d’élite.
  • Une scène mythique avec un alligator dans un zoo. Oui, un alligator.
  • James Caan en méchant corrompu (et franchement convaincant).
  • Du pur divertissement, avec un scénario simple mais efficace.

Les points faibles :

  • Des effets spéciaux un peu datés (les alligators en CGI).
  • Un scénario sans surprise (mais est-ce vraiment un problème ?).
  • Vanessa Williams sous-exploitée alors qu’elle est censée être le personnage clé.
  • Des méchants qui visent aussi mal que des stormtroopers dans Star Wars.

★★★★☆ : Film vu plusieurs fois et je me demande encore comment Schwarzy fait pour être aussi badass en toutes circonstances, même quand il se bat contre des crocodiles.

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