Ah, James Bond ! Ce gentleman espion toujours tiré à quatre épingles, capable de piloter un tank en smoking et de sauver le monde avant le dessert. Parmi les nombreuses aventures de l’agent 007, « Les Diamants sont éternels » (« Diamonds Are Forever » pour les puristes anglophones) occupe une place particulière. Sorti en 1971, ce film marque le retour triomphal de Sean Connery dans le rôle de Bond, après une brève parenthèse de George Lazenby.
Alors, que vaut cette mission brillante ? Attrapez votre Martini (secoué, pas remué), et plongeons dans cette épopée étincelante.
L’intrigue de « Les Diamants sont éternels » est aussi luxueuse que les joyaux qui en sont le cœur. Bond enquête sur un trafic de diamants qui, surprise, ne sert pas qu’à confectionner des bijoux. L’affaire le mène à Las Vegas (sinon, pourquoi s’embêter ?), où il découvre que le méchant Blofeld prévoit d’utiliser ces pierres précieuses pour alimenter une arme spatiale. Rien que ça.
Sur son chemin, Bond affronte une galerie de personnages mémorables : des sbires excentriques, des femmes fatales, et bien sûr, des chats persans aux yeux suspicieux. Le tout se termine par une confrontation explosive, dans la plus pure tradition Bondienne.
Sean Connery : À 41 ans, Connery montre qu’il est toujours le roi du smoking. Son charisme électrise l’écran, et ses réparties cinglantes sont à la hauteur de sa légende.
Las Vegas : Le décor kitsch des années 70 ajoute un charme rétro inimitable. Casinos, enseignes lumineuses et ambiance survoltée donnent un cadre original à l’action.
La musique : Shirley Bassey revient avec un thème iconique. La chanson-titre reste une des meilleures de la saga, évoquant mystère et glamour.
Les méchants : Mr. Wint et Mr. Kidd, le duo de tueurs, apportent une touche d’étrangeté presque comique. On ne sait jamais s’il faut rire ou trembler… alors on fait un peu des deux.
Une intrigue un peu rocambolesque : Même pour un James Bond, le complot des diamants qui deviennent un laser spatial frôle l’absurde. Mais après tout, qui regarde Bond pour la vraisemblance ?
Des effets spéciaux datés : Si les gadgets étaient révolutionnaires à l’époque, certaines scènes ont pris un coup de vieux. Le satellite laser, en particulier, est un peu ridicule.
Un Bond plus léger : L’humour est omniprésent, parfois au détriment du suspense. Le ton très détendu peut dérouter les amateurs de tension dramatique.
La scène d’ouverture, où Bond traque sans pitié Blofeld, est d’une intensité rare.
Le combat dans l’ascenseur entre Bond et Peter Franks : brut, claustrophobique et impeccablement chorégraphié.
Le duo Mr. Wint et Mr. Kidd : leur humour noir et leur bizarrerie en font des antagonistes uniques.
La poursuite en voiture dans les rues de Las Vegas : Bond dans une Mustang rouge… que demander de plus ?
Malgré ses défauts, « Les Diamants sont éternels » reste un classique du cinéma d’espionnage. Il capture l’essence de James Bond : du style, de l’audace, et une pointe d’insolence. Ce film est une évasion parfaite pour une soirée nostalgique.
Alors, sortez votre écran le plus grand, baissez les lumières, et laissez-vous éblouir par ce joyau éternel. Parce qu’après tout, si les diamants sont éternels, James Bond l’est aussi !