"Bond. James Bond." Ces trois mots suffisent à électriser les fans du célèbre agent secret, mais dans On ne vit que deux fois, Sean Connery donne une toute nouvelle dimension au rôle. Entre volcans, ninjas, et une intrigue qui ferait exploser un thermomètre de folie, ce cinquième volet de la saga James Bond nous emmène au Japon pour une aventure aussi explosive qu’iconique.
Préparez vos gadgets, commandez un martini "shaken, not stirred", et plongez dans un film où même la mort ne peut empêcher 007 de sauver le monde avec style.
Tout commence avec un meurtre. Et pas n’importe lequel : James Bond lui-même est la victime. Ou du moins, c’est ce qu’on veut faire croire à ses ennemis. En effet, pour enquêter tranquillement, Bond simule sa mort et réapparaît en toute discrétion… au Japon, un pays où il est manifestement impossible de passer inaperçu avec son costard impeccable et son accent so british.
Son enquête le conduit à découvrir un complot mondial impliquant des fusées spatiales kidnappées (oui, oui), des ninjas high-tech, et un méchant iconique : Ernst Stavro Blofeld, chef suprême du SPECTRE, avec son chat blanc et son volcan très suspect.
Entre alliances improbables, combats spectaculaires, et une bonne dose de charme, Bond doit empêcher la Troisième Guerre mondiale. Une journée classique pour 007, en somme.
Dans On ne vit que deux fois, Bond est un poisson hors de l’eau. Pas de casinos luxueux ou de fêtes glamour cette fois : il doit se fondre dans la culture japonaise. Et quand on dit "se fondre", cela inclut de porter un kimono, de simuler un mariage arrangé, et même de s’entraîner avec des ninjas.
Sean Connery, avec son charisme légendaire, jongle entre respect des traditions locales et son habituelle arrogance britannique. Résultat ? Une alchimie aussi improbable qu’hilarante, surtout lorsqu’il tente de jouer les "discrets" tout en restant un aimant à problèmes.
On ne vit que deux fois marque la première apparition complète de Blofeld, le génie criminel qui était jusque-là resté dans l’ombre. Avec sa cicatrice menaçante, son ton glacial, et son chat angora, Blofeld est l’incarnation du méchant de James Bond par excellence.
Et que dire de sa base secrète ? Un volcan transformé en QG high-tech, avec un toit qui s’ouvre pour laisser passer des fusées. C’est un rêve d’enfant devenu réalité, à condition d’être un enfant légèrement mégalomane.
Au Japon, Bond reçoit l’aide de Tiger Tanaka, chef des services secrets japonais et expert en gadgets qui rivalisent avec ceux de Q. Mention spéciale à son "petit train personnel" (un luxe qui ferait pâlir Uber).
Côté glamour, Bond croise la route d’Aki et Kissy Suzuki, deux femmes aussi courageuses que belles. Et même si leurs prénoms semblent tout droit sortis d’un générateur automatique de noms d’agents secrets, elles jouent un rôle clé dans l’aventure.
Parlons-en, des gadgets. Bond n’a pas seulement sa montre et son Walther PPK : il pilote aussi Little Nellie, un autogire miniature équipé de plus de missiles que votre jeu vidéo préféré. Cette machine infernale est aussi absurde qu’efficace, et la scène où Bond s’en sert pour détruire des hélicoptères ennemis est un pur régal.
Ajoutez à cela une base secrète qui ferait pâlir Elon Musk, et vous avez un film où la technologie est un personnage à part entière.
Le film exploite à fond la richesse visuelle du Japon. Des gratte-ciels de Tokyo aux temples traditionnels, en passant par les plages et les volcans, chaque plan est un délice pour les yeux. Et que dire des costumes ? Bond en kimono, c’est un moment qui mérite d’être encadré.