Imaginez une situation où vous prenez un avion pour une destination agréable, vous détendez dans votre siège et puis… BOUM, un terroriste redoutable prend le contrôle de l'avion. Et là, vous vous souvenez : pas de panique, Wesley Snipes est à bord ! C’est à peu près l’essence de Passager 57, un thriller d’action explosif sorti en 1992. Le film nous plonge directement dans un chaos aérien où Wesley Snipes, alias John Cutter, ancien agent des forces spéciales devenu expert en sécurité aérienne, fait de l’avion son propre terrain de jeu. Et croyez-moi, ce n’est pas de la rigolade quand Snipes prend les commandes. Mais bon, pour nous, c'est quand même assez divertissant.
Passager 57 suit John Cutter, un expert en sécurité aérienne, qui se retrouve malencontreusement sur un vol détourné par un psychopathe du nom de Charles Rane, un terroriste international recherché. Et vous savez quoi ? Ce n'est même pas une coïncidence. Il fallait bien que Cutter tombe sur le vol où le méchant est transporté sous haute surveillance pour être jugé. En gros, vous avez Wesley Snipes d’un côté, et un méchant blond charismatique de l’autre, coincés dans un avion en plein vol. C’est un peu Die Hard… mais avec plus de turbulences !
Cutter, ayant pris un "repos bien mérité" de sa carrière de sécurité, est rapidement catapulté dans une nouvelle mission de survie. Il est littéralement le seul à pouvoir sauver la situation. Alors que l'avion est détourné, Cutter ne perd pas une seconde pour se lancer dans des combats dignes d’un maître d’arts martiaux, tout en balançant quelques punchlines bien senties, parce qu’après tout, pourquoi pas ?
Wesley Snipes incarne John Cutter avec une confiance inébranlable. Si vous cherchiez un personnage d'action des années 90 avec du style, il est là. Lunettes de soleil ? Check. Veste en cuir ? Check. Sérieux, Wesley Snipes fait que tout semble plus cool. C’est ce qui rend Passager 57 si mémorable. Dans une situation où la plupart des passagers paniquent, lui, il est calme, réfléchi et prêt à lancer des répliques comme "Toujours parier sur le noir" (une référence à son propre rôle dans la sécurité, et une petite touche subtile à sa couleur de peau).
Il incarne le parfait mélange de force brute et d'intelligence, jonglant entre des combats dans les couloirs d’un avion et des moments d'analyse stratégique, où il devine toujours le prochain mouvement de son adversaire. Bref, avec Snipes à bord, même les terroristes devraient prendre un siège et apprécier le spectacle.
Il n’y a pas de bon film d’action sans un méchant charismatique, et Passager 57 ne déçoit pas. Charles Rane, interprété par Bruce Payne, est tout ce qu’on attend d’un vilain des années 90 : calme, calculateur et totalement sans scrupules. Avec son regard perçant et son accent, il n’hésite pas à éliminer ceux qui se trouvent sur son chemin, tout en gardant une étrange élégance. Il est l’opposé parfait de Cutter : là où Snipes est un homme d’action, Rane est un manipulateur froid et méthodique.
Ce qui rend leur confrontation encore plus intéressante, c’est que Rane ne se contente pas de menacer tout le monde à bord de l’avion. Il semble presque apprécier le défi que représente Cutter, comme s’il voyait en lui un adversaire digne de son niveau machiavélique. Cette dynamique entre les deux personnages est l’un des moteurs du film, et avouons-le, c’est plutôt amusant de voir ce méchant se croire invincible face à un Wesley Snipes en pleine forme.
Le film ne manque pas de scènes d'action spectaculaires. Des bagarres dans des espaces confinés (parce que oui, les couloirs d’un avion ne laissent pas beaucoup de place pour les grands mouvements) aux fusillades frénétiques, Passager 57 fait monter l'adrénaline. Wesley Snipes fait preuve de toutes ses compétences martiales, en livrant des coups précis à ses ennemis et en esquivant les balles avec la grâce d'un danseur.
L’un des moments mémorables est cette scène où Cutter doit se battre dans l'étroite cuisine de l'avion. Il manie les ustensiles de cuisine avec l’aisance d’un chef cuisinier, sauf que ses plats sont des coups de poing et des kicks. Il fait tout ça avec une telle assurance qu’on se demande s’il n’a pas passé toute sa vie à se battre dans des avions. Et bien sûr, comme tout bon film d’action des années 90, il y a des explosions, des fusillades et des dialogues accrocheurs qui nous rappellent pourquoi on aime ce genre de films.
Ce qui fait que Passager 57 est toujours aussi apprécié aujourd’hui, c’est son côté "old school". Pas de gadgets high-tech, pas de plans trop compliqués. C’est juste Wesley Snipes contre les méchants, à l’ancienne, avec ses poings et sa capacité à toujours rester un coup d’avance sur ses ennemis. Le film a ce charme brut et direct qu’on retrouve dans les films d’action des années 90, où le héros est un vrai dur à cuire et où les méchants ne savent jamais ce qui les attend.
Oui, certains diront que l’intrigue est simple (voire un peu trop), mais c’est justement ce qui fait la force de ce film. Pas besoin de réfléchir trop loin. On sait dès le départ que John Cutter va sauver la situation, mais ce qui compte, c’est comment il va le faire. Et croyez-moi, il le fait avec style.
Passager 57 est un film qui ne cherche pas à réinventer le genre, mais qui le fait bien. Avec un héros aussi charismatique que Wesley Snipes et un méchant qui fait froid dans le dos, ce film d’action aérien a tout ce qu’il faut pour vous faire passer un bon moment. Alors, la prochaine fois que vous montez dans un avion, espérons juste que John Cutter soit quelque part à bord, prêt à gérer toute situation.
Les + : Wesley Snipes dans toute sa gloire, scènes d’action intenses, méchant charismatique.
Les - : Intrigue prévisible, quelques clichés des films d’action des années 90.