Hier, j'ai regardé un film: "Spectre"

Spectre : Entre gadgets, cascades et un énième Martini (au shaker, pas à la cuillère)

Ah, Spectre… le 24ème épisode de la saga James Bond et sans doute l'un des plus polémiques de la période Daniel Craig. Sorti en 2015, ce film réalisé par Sam Mendes a divisé les fans tout en offrant des moments mémorables. Mais que vaut vraiment cette aventure à travers le monde ? Accrochez vos ceintures (ou votre ceinture Q-branch), car on plonge dans l’univers de Spectre avec un sourire en coin et une pointe d’humour.

Une introduction explosive (littéralement)

Le film commence avec une scène digne d'un feu d’artifice du 14 juillet : une poursuite à travers le Día de los Muertos à Mexico. Entre costumes macabres, explosions et un hélicoptère qui défie les lois de la gravité, on comprend vite que Spectre ne compte pas jouer dans la finesse. Si cette introduction fait sourire (et émerveiller), elle préfigure aussi un scénario qui préfère l’action à la logique.

James Bond : un homme, un costume, et quelques traumatismes

Dans Spectre, Daniel Craig campe un Bond plus humain et introspectif. Sa relation compliquée avec Madeleine Swann (Léa Seydoux) est au centre de l’intrigue. Leur dynamique apporte une touche d’émotion, mais certains diront qu’elle ralentit l’action. Pour ne rien arranger, l’intrigue principale, qui relie tous les antagonistes des films précédents à une seule organisation (Spectre), a parfois l’air de forcer un puzzle avec des pièces qui ne s’emboîtent pas.

Les gadgets et les vilains

Que serait James Bond sans ses gadgets ? Spectre ne déçoit pas. La voiture Aston Martin DB10 est équipée de gadgets qui auraient rendu Q fier, même si la scène de poursuite dans les rues de Rome est plus belle que palpitante. Du côté des méchants, Christoph Waltz interprète Ernst Stavro Blofeld. Bien qu’il excelle dans son rôle, son personnage est sous-exploité, ce qui est dommage pour un antagoniste légendaire.

Une conclusion mitigée

Spectre se termine avec un climax qui mérite un récapitulatif rapide : un immeuble explose (encore), Bond renonce à tuer Blofeld (pacifisme, pourquoi pas ?), et part au bras de Madeleine. Une fin un peu trop propre pour un film qui promettait plus de chaos. Mais hey, au moins Bond obtient enfin un peu de bonheur… jusqu’au prochain épisode.

Alors, que retenir de Spectre ? C’est un film qui mérite d’être vu, ne serait-ce que pour ses moments d’éclat. Certes, il n’atteint pas les sommets de Casino Royale, mais il reste une aventure épique qui rappelle pourquoi James Bond est une icône intemporelle. Martini en main, on dit : à votre santé, 007 !

Les + :

• ambiance visuelle et sonore
• intro électrisante
• casting 

Les - :

• personnage de Madeleine Swann
• fin mitigé

★★★★☆ : film vu plusieurs fois et je ne m’en lasse pas !  Spectre, c’est un peu comme ce dessert que vous commandez même s’il est trop sucré : vous savez qu’il n’est pas parfait, mais vous l’adorez quand même. Le charme de Daniel Craig, les scènes d’action extravagantes et l’humour parfois involontaire font que ce film reste divertissant malgré ses incohérences. Et puis, qui peut résister à une Aston Martin qui tire des flammes ? Pas moi, en tout cas.