Hundred Swords (Dreamcast)

08/09/2023 Gérald Mercey

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Hundred Swords (Dreamcast)

Développeur : Smilebit

Éditeur : Sega

Date de sortie : 15 février 2001

Ah, Smilebit, la mère de Jet Set Radio, Panzer Dragoon ORTA, Gun Valkyrie… Une des divisions de Sega qui ont été prises dans la tourmente des restructurations successives, jusqu’à se scinder entre une entité dédiée au sport (Sega Sport R&D) et une qui se greffa au studio Amusement Vision. Puis Amusement Vision devint New Entertainment R&D Dept., qui finit par se renommer Ryū Ga Gotoku Studio. Oui, ce sont eux qui maintenant s’occupent de Like a Dragon. Avouez que ça en fait, du chemin.

Et Smilebit, en 2001, a une ambition un peu folle : sortir un RTS sur Dreamcast. Oui, un jeu de stratégie en temps réel sur une console de salon. Alors cela avait déjà été fait – par exemple sur PlayStation -, mais on attendait vraiment de voir ce que Sega avait sous le pied sur sa 128 bits. Pas de bol, le jeu ne sortit pas hors du Japon (du moins pas sur Dreamcast, mais nous verrons ça dans deux jours).

Hundred Swords (Dreamcast)

Hundred Swords dispose de trois modes de jeu. Le premier est online et permet à quatre joueurs de batailler en ligne. Le second est un mode « Mission », qui vous permet de réussir (ou rater) 18 missions à la difficulté croissante. Enfin, le troisième mode est celui qui nous intéresse : le mode « Adventure ». Il permet au joueur de suivre une histoire narrée grâce à des petites saynètes assez peu dynamiques. C’est le mode qui se rapproche le plus d’un RPG.

Verdict : 14/20

Hundred Swords n’est pas mauvais, mais il souffre de divers problèmes, le plus important étant la possibilité de jouer au clavier. Oui, au clavier… mais pas à la souris. Pour un RTS, c’est criminel ! Ensuite, vient la gestion des troupes. Celle-ci est assez peu pratique, et sélectionner une unité fera agir un bataillon complet. Cela réduit d’autant la stratégie, et limite les options. En soi, Hundred Swords est un bon jeu, assez long et disposant pour l’époque d’un très bon mode online, mais il ne pouvait pas rivaliser avec les jeux PC du même acabit qui pullulaient à cette période. Tiens, ça tombe bien car il est sorti sur PC un peu plus tard… On en reparle après-demain.

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