Jeanne d’Arc (PSP)
Développeur : Level-5
Éditeur : SONY
Dates de sortie :
- Japon : 22 novembre 2006
- USA : 21 août 2007
Certains jeux ont une histoire, et d’autres ont l’histoire comme histoire. Bien évidemment, quand un soft se nomme Jeanne d’Arc et que l’on connaît un peu l’histoire de France, on peut légitimement se dire que l’on va avoir droit à du grand spectacle, tant la -courte - vie de la fameuse pucelle fut tumultueuse. Eh bien croyez-moi, vous n’allez pas être déçus.
Car Level-5 n’y est pas allé de main morte. Reprenant scrupuleusement de très nombreux passages de la vie de Jeanne d’Arc, le studio japonais a pensé que pour que le scénario soit un peu plus épicé, il fallait des monstres. Ainsi, les Anglais ont-ils passé un pacte avec des démons vraiment très méchants pour envahir la France. Alors que le village de Domrémy a été attaqué par cette armée assez originale, la jeune Jeanne se retrouve en possession d’un bracelet qui va lui parler et lui dire qu’elle est vouée à un grand destin. Oui, les voix qu’entendait Jeanne sont dans ce titre issues d’un bracelet magique. Et ce bracelet lui permet – entre autres – de se transformer en « chevalier de l’armure sacrée », sorte de superhéros vraiment classe. Historique, je vous dis.
Bon, à part ça le scénario est fou : Jeanne ne va pas vraiment finir sur le bûcher – quelqu’un va bien y passer, mais je vous laisse apprécier le plot twist – et va terminer le boulot, aidée par ses potes Gilles de Rais, Bertrand ou encore Marcel. Qui ont tous des doubleurs de qualité, avec de vrais accents français qui vont bien (il y a eu un énorme travail là-dessus, avec acteurs vocaux français et coach pour les doubleurs anglo-saxons.
Verdict : 18/20Outre son scénario totalement barré, ce T-RPG est absolument fabuleux. Magnifique (du cel-shading à la Level-5), intelligemment porté par des combats qui montent en puissance – avec d’excellents boss – et des skills vraiment exceptionnels. Rien n’est à jeter, et on finit par trouver que cette réécriture de notre histoire est finalement plus sympa que la vraie. Et au moins, on ne connaît pas la fin avant de jouer, même si on a un diplôme d’histoire !
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