John Romero’s Daikatana (GBC)
Développé par Will
Édité par Kemco
Date de sortie : 29/09/2000
Suite à son éviction d’id Software après la sortie de Quake, John Romero fonda Ion Storm et voulut créer le « meilleur FPS de tous les temps »… avant que de gros retards et des développeurs à la petite semaine ne ruinent ses espoirs en produisant une sorte d’immonde OVNI mal fini sur PC et N64 : Daikatana. Voulant sortir une version Game Boy Color, Romero opta plutôt pour une production japonaise et un… action-RPG à la Zelda. Logique.
Mais comme la version PC du jeu se prenait des notes ignobles (et méritées) dans la presse et que les ventes ne décollaient pas, la version US du jeu GBC fut annulée. Même au Japon, pays développeur du titre, Daikatana GBC n’est sorti qu’en 2001… et seulement en version téléchargeable pour le périphérique Nintendo Power ! La seule version physique a donc été l’européenne, ce qui est assez rare pour le souligner. Il existe en fait deux versions européennes, et la seule langue présente dans les deux versions est… le français. Logique.
Ce qui choque immédiatement dans Daikatana GBC en français, c’est son absence de qualité dans la traduction. Les textes proposent des centaines de fautes d’orthographe, la première intervenant au TOUT PREMIER mot prononcé dans le jeu (et il y en a une autre dans les menus, avant même de lancer le jeu). Logique.
Quant au système de combat : c’est du A-RPG pur et dur. On peut choisir son arme parmi un arsenal assez fourni et l’équiper sur un bouton, l’autre servant à sauter (il y a beaucoup de plateformes dans Daikatana). Voilà, c’est tout.
Verdict : 16/20Malgré un scénario vraiment basique et hautement inintéressant (Christian Divine – connu pour Life is Strange – était pourtant au script et aux dialogues du jeu PC), Daikatana GBC fait le job pour un jeu sur console portable. Très jouable et plutôt retors, il promet – si la grammaire ne vous rend pas fou en dix minutes - d’excellentes (mais courtes) heures de jeu. Oh, et les musiques sont vraiment mauvaises, en passant.
Note : le livret est lui aussi bourré de fautes, et on peut même y trouver des captures d’écran… de la version PC. Logique.
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