Kaitohranma Miyabi (PlayStation)

27/09/2024 Gérald Mercey

Kaitohranma Miyabi (PlayStation)

Développeur : Imadio

Éditeur : Imageneer

Date de sortie : 21 janvier 1999

Kaitohranma Miyabi est un de ces nombreux jeux hybrides, coincés entre les carcans du RPG et du visual novel. Nous avons déjà vu cela avec des titres ayant une certaine renommée, comme Thousand Arms (voir ma chronique du 21 janvier 2023), mais ceux-ci étaient largement plus axés RPG que visual novel. Avec Kaitohranma Miyabi, c’est le contraire : on blablate trèèèèès longtemps, et puis de temps en temps on se tape sur le crâne. Et c’est fun ? Oh, que non.

Kaitohranma Miyabi (PlayStation)

Kaitohranma Miyabi se passe pendant la période Edo de l’histoire du Japon (du XVIIe siècle à la moitié du XIXe siècle), une époque très usitée pour les jeux d’aventure japonais. Le principe est d’entraîner des demoiselles au combat, et de fortifier leurs statistiques. Celles-ci peuvent augmenter ou baisser selon les choix du joueur pendant les multiples dialogues, ainsi que pendant les entraînements au combat (de vrais combats, pour le coup).

Kaitohranma Miyabi (PlayStation)

Il s’agit en fait d’une simulation de vie comme il en existe mille au Japon, mais particulièrement bien rendue. Les designs en 2D sont efficaces, le thème du Japon féodal est très sympathique et les personnages sont bien mignons. Hors de cela, l’aspect RPG est minimaliste (mais il existe de manière certaine).

Kaitohranma Miyabi (PlayStation)

Verdict : 12/20

Kaitohranma Miyabi n’est pas un mauvais jeu, mais il ne convient certainement pas à une audience occidentale. Entièrement en japonais (et pas le plus facile), il est d’un accès très difficile, sauf pour les passages consistant à reluquer des jeunes femmes en petites tenues. Parce que oui, Kaitohranma Miyabi n’est pas vraiment un jeu classe.

Bonus : le jeu est également sorti en version collector (voir photos), assorti d’un coffret renfermant un calendrier perpétuel (en japonais), un superbe bandana en tissu et un (petit) éventail. Allez, rien que pour ça, ça vaut le coup de le dégotter d’occasion.

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