Kingdom Hearts Re:coded (DS)
Développeur : Square Enix
Éditeur : Square Enix
Dates de sortie :
- Japon : 7 octobre 2010
- USA : 11 janvier 2011
- Europe : 14 janvier 2011
Le 18 novembre 2008 sort sur les mobiles japonais Docomo quelque chose d’assez improbable : l’épisode pilote d’un jeu Kingdom Hearts. Attention, il ne s’agit pas de smartphones tactiles, mais de téléphones ayant un écran au-dessus d’un clavier physique très en vogue au Japon à cette époque. Le titre est épisodique, et le dernier des 9 chapitres (de 0 à
sortira en janvier 2010. Ce jeu morcelé n’est pas forcément très utile pour la continuité de l’histoire et n’est pas disponible hors de l’archipel… Alors autant l’oublier ? Mais non, car Square Enix a tout de même décidé de le produire à plus grande échelle et de le sortir sur DS partout dans le monde. Une bonne idée ? Comment dire…
Finement renommé Re:Coded (quelle audace !), ce Kingdom Hearts ne fait pas vraiment la joie des fans de la saga. Il s’agit d’un spin-off (un vrai, pas comme Chain of Memories) et son scénario est tellement alambiqué qu’il déçoit quasiment tout le monde. Pensez-donc : on a numérisé le journal de Jiminy Cricket, des bugs sont apparus, on dépêche un Sora numérique (oui, vous avez bien lu) pour aller enquêter et on envoie aussi Mickey, Dingo et Donald pour l’aider. Ils résolvent le problème, reviennent, le Sora numérique reste dans son livre, merci bonsoir. Bon, il y a bien quelques trucs en plus mais c’est tellement peu convainquant que nous pouvons passer outre.
Verdict : 13/20Même si son scénario est une purge, Kingdom Hearts Re:coded bénéficie d’un système de combat plutôt convainquant et le jeu en lui-même est assez réussi. Le problème, c’est que sa sortie sur DS intervient juste après celle de Kingdom Hearts 358/2 Days (dont je n’ai pas encore parlé ici car il est techniquement sorti après la version téléphone mobile de KH : Coded) qui n’est déjà pas un jeu d’anthologie et qu’à ce moment-là les fans craignent légitimement que la saga soit dans une impasse. Très clairement l’épisode le moins utile et le moins intéressant de la licence.