Kingdom Under Fire : A War of Heroes (PC)

13/02/2025 Gérald Mercey

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Joué

Kingdom Under Fire : A War of Heroes (PC)

Développeur : Phantagram

Éditeur : Phantagram (Corée) / Gathering of Developers (USA)

Dates de sortie :

Corée : novembre 2000
USA : 16 janvier 2001
Europe : 18 janvier 2001

Kingdom Under Fire : A War of Heroes (PC)

Si vous étiez en Corée en l’an 2000 – j’en doute fort – et que vous aviez un PC, vous aviez deux choix pour jouer : StarCraft (sorti en retard là-bas) qui raflait la mise depuis deux ans dans le monde entier, ou le premier titre d’un développeur du cru nommé Phantagram. Ce jeu, Kingdom Under Fire : A War of Heroes, fit un carton avec son gameplay original. Un carton en Corée, hein. En Corée. Car ce premier Kingdom Under Fire est probablement celui que vous ne connaissez pas. La licence a bien fonctionné par la suite, mais cet opus a été enseveli sous l’offre PC américaine et s’est vendu à seulement 20 000 exemplaires aux USA. Il a pourtant été distribué dans 30 pays et s’est écoulé à plus de 300 000 unités… mais pas en occident.

Kingdom Under Fire : A War of Heroes (PC)

Son principe est pourtant très sympathique : mêler RPG et jeu de stratégie en temps réel. Vous choisissez un camp (Human Alliance ou Dark Legion), un héros parmi 12 pour chaque faction… et vous partez bourriner. Chaque campagne propose 13 missions, dont 10 stratégique, et 3 de type dungeon-crawler dans lesquelles vous jouez uniquement votre héros. Pas bête, mais il faut aimer les deux (pas de bol, le STR n’est pas ma tasse de thé).

Kingdom Under Fire : A War of Heroes (PC)

Verdict : 15/20

KUF:AWoH est un jeu très intéressant, mais desservi par une technique capricieuse, une IA pas franchement géniale, une difficulté qui va en faire pleurer plus d’un (je ne considère pas cela comme un problème, mais bon…), des graphismes et des animations moyens... Néanmoins, le design des personnage est magnifique (la Corée est très efficace là-dessus), les musiques sont vraiment entraînantes et – surtout – le scénario est bien construit. Le problème, c’est qu’on n’y a pas joué à l’époque, et que forcément tout ça a pris un peu la poussière et des rides. Ce titre reste néanmoins un bon exemple de ce que la Corée pouvait proposer en termes de bons jeux vidéo, alors que personne ou presque en occident ne savait que ce pays en produisait.

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