King’s Field (PlayStation)

King’s Field (PlayStation)

 Gérald Mercey 

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  Joué

King’s Field (PlayStation)

Développeur : From Software

Éditeur : From Software

Date de sortie : 16 décembre 1994

Avec comme numéro de série SLPS-00017, il ne faut pas s’étonner si King’s Field est un des premiers RPG à avoir vu le jour sur PlayStation (mais pas le premier, que nous verrons plus tard). Il fut un énorme carton au Japon, et mit sur les rails une saga mythique…

King’s Field (PlayStation)

La PlayStation était sortie depuis moins de deux semaines (le 3 décembre) et From Software offrait déjà aux Japonais un RPG médiéval-fantastique en full-3D. Forcément, cela intrigua fortement et cet intérêt fut le socle d’un immense succès. Pourtant, King’s Field n’était pas forgé pour la réussite. Codé en à peine six mois par une poignée de développeurs, destiné au départ aux micro-ordinateurs individuels, il mettait en avant une 3D extrêmement dure, avec des polygones gros comme des éléphants et des textures assez peu seyantes. Les commandes étaient également fort difficiles à appréhender, puisque la première manette de la PS ne comprenait pas de sticks analogiques mais une simple croix directionnelle. Mais comme à l’époque on n’avait que ça, eh bien on s’y fit. Et on s’y fit si bien qu’on supporta également la difficulté monstrueuse du titre, à mi-chemin entre l’écoute d’un titre de Calogéro dans une vierge de fer et le découpage de son bras gauche avec une pince à épiler chauffée à blanc.

On y incarne Jean Alfred Forester, l’héritier du trône qui part à la recherche de son père. Un prétexte dont on se fout royalement (ha, ha) tout au long du jeu. Le gameplay, lui, est très simple : on avance en vue subjective, en 3D, en essayant de ne pas mourir face aux ennemis surpuissants et aux pièges démoniaques. Mais on meurt. Beaucoup.

Verdict : 13/20

Le succès de King’s Field n’est donc pas forcément lié à ses qualités, mais bien à sa primeur et à sa difficulté. Lorsque l’on terminait le jeu, on devenait l’équivalent d’un dieu vivant. Bien entendu, cette aura transforma ce titre en un culte… et le second numéro vit cette fois-ci le jour en occident (sous le nom de King’s Field, puisque le premier n’est pas paru là-bas). Nous en parlerons bientôt.

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