Klonoa Heroes: Densetsu no Star Medal (GBA)
Développeur : Namco
Éditeur : Namco
Date de sortie japonaise : 13 décembre 2002
Vous allez me dire que vous adorez Klonoa, ce petit… heu… Lapin… Non, un chat à grandes oreilles… Pfff, bref, ce petit personnage facétieux de jeux de plateformes tous plus sympatoches les uns que les autres, mais que justement : « qu’est-ce qu’il fait ici, vu qu’on parle de RPG ? ». Vous êtes vraiment condescendants, parfois. Eh bien sachez, vils philistins, qu’il existe un RPG Klonoa sur GBA, et que c’est justement celui dont nous allons parler aujourd’hui. C’est fou, ce genre de coïncidences, non ?
Klonoa a toujours été pensé comme une saga permettant des produits dérivés, comme un jeu de volley-ball sur PlayStation (Klonoa Beach Vollyball) ou encore ce Klonoa Heroes. Mais quand mettre des personnages d’une série dans un jeu de sport est assez simple (Dead or Alive en est un exemple), il est toujours plus compliqué de transformer un jeu de plateforme en 2D en bon RPG des familles. Klonoa Heroes prend le parti de garder le côté « action » en donnant dans l’action-RPG vu du dessus, un peu comme un hack & slash tombé dans le monde rempli de couleurs qui caractérise la saga. Un pari intéressant, mais quid de la capacité dont dispose Klonoa à souffler dans les ennemis ? On s’en moque, le jeu permet de se mettre aux commandes de nombre d’autres personnages qui ont tous des coups extrêmement divers et qui renouvellent un peu le gameplay. Enfin, jusqu’à un certain point, puisque le jeu devient assez rapidement répétitif.
Verdict : 15/20Cette note est à pondérer selon votre connaissance du lore de Klonoa. Si vous connaissez les personnages de la saga, les lieux, les ennemis, les musiques… vous serez aux anges et vous pardonnerez au titre ses redondances, l’obligation de grinder les niveaux, le fait que l’histoire ne démarre que très tardivement (mais elle est plutôt correcte). Si vous n’y connaissez rien, vous allez simplement faire un voyage sympa dans un univers totalement barré rythmé par des musiques incroyables. Bah, dans tous les cas ça vaut le coup. Wahou !