Développeur : Lenar / Disco
Éditeur : Taito
Dates de sortie :
Attention, sachez tout d’abord que Knight Quest vaut un rein de nos jours, surtout en version US (on côtoie le millier d’euros), à cause de sa rareté. Même la version japonaise est chère, dans une plus humble mesure (parce que les gens s’en foutent un peu plus). Alors certes, il est rare, mais est-il bon ? Bah. Disons qu’il est… Voilà, il est. C’est déjà bien, non ? Il s’agit en effet de l’archétype du RPG des années 80, mais transposé sur Game Boy un peu trop tard. Dans Knight Quest, vous ne jouez pas un chevalier mais un gamin de quatorze ans. Il veut devenir chevalier, justement, alors il va voir le roi du coin et lui demande s’il peut aider le royaume. Oui, alors y’a bien un monstre dans une grotte qui nous énerve… OK, j’y vais ! Pas de bol, on y trouve aussi d’autres monstres. On les tue, on meurt. On revient, on en tue un, on se casse avec le blé et on achète des accessoires. On retourne dans la grotte, on tue plus de monstres, on meurt. On recommence, on bute le boss, on retourne voir le roi, etc. Y’a pas plus chiant, croyez-moi.
Verdict : 08/20
Il n’y a pas de scénario. Il n’y a pas de système de combat potable à part quelques actions dans un tour par tour lent et ennuyeux à mourir. Les animations sont quelconques. Les musiques sont quelconques. Le jeu est quelconque. Vous ne connaissez pas Knight Quest, et c’est tant mieux. Que cela reste en l’état, et tout le monde se portera très, très bien. Mille balles pour ça, c’est juste idiot.