Développeur : Graphic Research
Éditeur : Pony Canyon
Dates de sortie :
Le scénario reprend de loin les personnages du manga et leurs occupations (un moine bouddhiste qui défonce des monstres à tour de bras, avec force sang et tripes). Niveau violence, gore et sexe… on est heureusement loin du matériau original. Bon, on se doute que la demoiselle (Asura) totalement nue sur la jaquette ne va pas aller se baigner dans une lagune, mais le jeu est – même s’il est loin de ce Nintendo pourrait sortir en Europe – loin d’égaler le niveau de folie du manga.
Jeu d’aventure (comme un point & click mais sans souris, ce qui rend le tout très, très lent) assez raté dans ses phases de recherche et d’énigmes, Kujaku-Ō devient un RPG raté dans ses phases de donjons et de combat. Les niveaux du personnage s’obtiennent à la fin des stages, il faut généralement fuir les combats afin d’avoir assez de HP pour supporter le combat avec le boss du coin, on ne peut pas se soigner (ou alors dans des endroits bien spécifiques), tout est lent, tout est vilain, les musiques sont aléatoirement nulles ou passables et les combats sont gérés à la louche par le Dieu du jet de dé aléatoire. En gros, Kujaku-Ō est absolument insupportable.
Kujaku-Ō n’est qu’un ersatz de plus d’un manga qui en a généré beaucoup : OAV, films live, série animée… et jeu vidéo. Totalement bâclé et quasiment injouable, il bénéficiera fort heureusement l’année suivante d’une suite qui sera largement supérieure à cet essai plus que raté.