Lady Stalker : Kako kara no Chōsen (Super Famicom)
Développeur : Climax Entertainment
Éditeur : Taito
Dates de sortie :
Un jeu sorti le premier avril ? Tiens donc, on dirait une blague… Et en un sens, c’en est une : un jeu pensé comme une blague et réalisé comme une blague. Fallait oser.
Chez Climax, on fabrique des jeux sympa. Le succès de LandStalker sur Mega Drive l’a d’ailleurs prouvé en 1992 (voir ma chronique du 31 mars 2023). Mais pour cela, il faut des idées. Comme pas mal de développeurs de la société viennent de chez Enix, Climax propose un spinoff de Dragon Quest IV à Enix, avec la princesse Alina comme personnage principal. Enix n’y trouve pas son compte et refuse le projet. Climax décide alors de garder le concept et de fabriquer un jeu reprenant sa propre licence, une sorte de suite non officielle de LandStalker… mais sur Super Famicom.
L’idée de base était très mauvaise : essayer de plaire aux jeunes filles afin de toucher un nouveau public. Sauf qu’il ne s’agit pas de faire un personnage féminin pour intéresser le beau sexe. Surtout quand son jeu est loin d’être fabuleux…
Lady Stalker (je vous laisse apprécier la traduction très dérangeante en anglais…) est donc un faux LandStalker dans lequel on ne saute même pas. Exit donc les phases de plateforme et les rencontre non aléatoires, et bonjour la linéarité insupportable d’un level design aux fraises bourré de bastons que l’on ne peut pas éviter. Mais la palme de la lourdeur revient bien entendu à la pseudo 3D isométrique, qui gâche comme toujours les sensations de jeu à cause d’une appréciation approximative des distances lors des affrontements. Une recette… un peu naze, oui.
Verdict : 14/20Jeu sympathique mais très répétitif, Lady Stalker ne renouvelle rien mais se laisse faire assez facilement. Les combats de type action-RPG sont basiques et plutôt insipides. L’intrigue est molle mais parfois amusante. Les graphismes et les musiques font complètement Mega Drive, un comble sur Super Famicom ! Finalement, Lady Stalker reste un petit jeu sympa sans grande ambition… et sans grand public.
Note : un perso se nomme « Cocks ». Au. Secours.