Lands of Lore : les Gardiens de la Destinée (PC)
Développeur : Westwood
Éditeur : Virgin Interactive Entertainment
Dates de sortie :
- USA : 29 septembre 1997
- Europe : 17 octobre 1997
Si vous suivez cette page depuis longtemps, vous n’avez pas pu passer à côté de mon amour pour le premier Lands of Lore, que je vous avais dévoilé à l’occasion de noël dernier (chronique du 25 décembre 2023, donc). Le truc, c’est que lorsque l’on est fan du premier titre d’une saga (de trois numéros seulement), la suite paraît rarement meilleure. Eh bien pour Lands of Lore : les Gardiens de la Destinée, c’est encore plus compliqué.
Ce jeu est en effet très compliqué à décrire. Là où Lands of Lore était très clairement un dungeon-crawler en temps réel, avec trois personnages jouables et une intrigue fort classique, ce second épisode est très largement différent. Certes, il s’agit toujours de visiter des tonnes d’endroit labyrinthiques, mais avec un seul personnage (il faut dire que The Elder Scrolls II était la nouvelle référence). Il s’agit en fait de Luther, le fils de Scotia. Oui, la sorcière qui servait d’antagoniste dans le premier jeu. Et ce « héros » est maudit, puisqu’il se transforme sans crier gare en lézard minuscule ou en démon gigantesque (et fort). Et bien entendu, ces transformations vont servir le propos du jeu, ainsi que le level-design.
D’une intelligence rare dans son storytelling, Les Gardiens de la Destinée est surtout graphiquement très spécial. Succombant à la folie de la full motion video de l’époque (des séquences filmée avec de véritables acteurs), le rendu visuel mélange des prises de vue réelle et un moteur 3D assez daté pour cette époque. Surtout que le jeu ne permet qu’un rendu matériel, sans pouvoir utiliser les cartes vidéo… Une hérésie.
Verdict : 15/20Ce titre est, soyons honnêtes, ultra-daté visuellement. Néanmoins, il a un charme et des caractéristiques qui le rendent incontournable. Problème : il est à la croisée des chemins entre le jeu d’aventure et le RPG (on peut éviter la plupart des combats si on ne les initie pas). À vous de vous faire votre propre idée…