Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Âge (PS2, Xbox, GameCube)
Développeur : EA Redwood Shores
Éditeur : EA Games
Date de sortie : novembre 2004
J’avais déjà testé ce jeu il y a presque 20 ans dans le premier numéro de feu mon magazine papier « RPG. », et je me demandais si mon avis avait changé. J’ai donc refait ce RPG au tour par tour récemment… et j’ai toujours le même avis.
EA a sorti un paquet de jeux tirés de la licence Le Seigneur des Anneaux, mais celui-ci est différent, puisqu’il s’agit d’un épisode non canonique de la série de films de Peter Jackson. Dans Le Tiers Âge, vous incarnez des seconds couteaux qui ressemblent « presque » à ceux que vous connaissez déjà. Et ces presque héros vont vivre des aventures en parallèle des vrais, jusqu’à les parfois croiser. En gros, le scénario explique ce qui se passe « en coulisses »… et c’est vraiment bien fait. Bon, le fait d’avoir les droits des films et de pouvoir insérer 109 passages vidéo de ceux-ci dans le jeu aide tout de même beaucoup à crédibiliser le tout.
Mais parlons maintenant de Final Fantasy X. Car il faut bien avouer que le Tiers Âge lui prend pas mal d’idées, et c’est finalement une bonne chose. La vue lors des combats est identique, l’interface lors des combats est identique (même couleur, mêmes éléments…), et surtout : on peut également switcher entre les personnages qui se battent et ceux restés en réserve, tout en vérifiant l’ordre des tours de combats dans une frise à droite de l’écran… Sinon, on peut également faire monter une jauge de « limite à la FFVII » quand on tape ou qu’on se fait frapper. Oui, Le Tiers Âge plagie largement les classiques japonais, mais il le fait bien.
Verdict : 17/20
RPG très intelligent dans son approche du scénario, Le Tiers Âge est également bien conçu. Certes, la version PS2 rame largement par endroits, mais le jeu en vaut la chandelle. Le fait de pouvoir refaire les combats de chaque chapitre en jouant les méchants de l’histoire (même le Balrog !) pour gagner des bonus dans le jeu normal ajoute encore au fait qu’il ne faut pas passer à côté de ce bijou.
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