Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Âge (GBA)

21/04/2023 Gérald Mercey

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Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Âge (Game Boy Advance)

Développeur : Griptonite Games

Éditeur : EA Games

Date de sortie : novembre 2004

Comment ça, vous avez une impression de déjà-vu ? Mais pas du tout, hier je vous ai parlé du RPG au tour par tour Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Âge, et aujourd’hui je vais vous narrer le cas du Tactical-RPG Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Âge. C’est très différent, croyez-moi, même si la jaquette est identique.

Forcément, on ne peut pas sortir sur GBA le même jeu que sur Xbox ou GameCube. Exit donc les phases de recherche en 3D et les combats avec des animations de folie, et bienvenue aux escarmouches vues du dessus dans des décors pas très jolis. Mais cela en fait-il un mauvais jeu ? Loin, très loin de là.

EA n’est clairement pas mon éditeur favoris, mais il faut bien avouer que le travail abattu sur Le Tiers Âge (toutes plateformes confondues) est énorme. Et cette fois-ci, c’est Griptonite qui s’y est collé. Or, Griptonite est surtout connu pour avoir développé de très mauvais jeux, à part les RPG Harry Potter sur GBC dont nous reparlerons dans quelques temps... Mais cela en fait-il un mauvais jeu ? Non, toujours pas.

Le Tiers Âge sur GBA est un jeu de rôle tactique qui, contrairement à son homonyme sur consoles de salons, vous permet de choisir un des vrais héros de la trilogie de films de Peter Jackson - Aragorn, Elrond ou Gandalf – ou un de leurs antagonistes – Saroumane, le Roi-Sorcier d’Angmar ou la Bouche de Sauron – et de participer à une campagne des plus intéressantes…

Verdict : 16/20

Un bon petit T-RPG bien foutu, avec quelques innovations, comme la césure du terrain en trois et le nombre limité de rounds dans chaque tour (nombre relatif au personnage choisi). Cela force à user de stratégie, sans forcément foncer dans le tas. Les musiques des films sont très bien rendues (c’est rare sur GBA), et on ne regrette pas un instant d’avoir investi dans l’obtention de ce titre. On peut à la rigueur déplorer le fait qu’il n’y ait que des combats entrecoupés de saynètes racontées à l’écrit, mais comme c’est très bien amené… ça passe.

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