Legend of Alon d’Ar (PS2)
Développeur : Stormfront Studios
Éditeur : Ubi Soft
Date de sortie (USA) : 4 décembre 2001
Ah, avouez que celui-ci, vous ne le connaissez pas ! Legend of Alon d’Ar est un RPG au tour par tour qui n’est sorti qu’aux États-Unis (alors qu’il est édité par Ubisoft – enfin, « Ubi Soft » à l’époque). Et… personne n’en a entendu parler. Alors il est rare ? Bof, il coûte 10 balles sur les sites d’enchères. Ça y est, vous commencez à sentir l’odeur de moisi qui sort de la boîte ?
Commençons par les points positifs du jeu : les combats utilisent une sorte de jauge d’action à la Final Fantasy (ATB), et la durée de celle-ci dépend de l’arme ou du sort utilisé. Oui, c’est en gros un cooldown. Voilà, j’ai noté tout le positif… Et encore, ce n’est pas franchement mirifique. Ah, si, on peut jouer à plusieurs en cours de partie. Ça, c’est novateur... mais inintéressant. Raté !
À part ça, tout est foiré dans ce jeu. Le nom, déjà, qui est proprement naze. Et la jaquette, immonde. Et la quatrième de couverture, ratée. Et les doublages non sous-titrés - on aurait bien voulu qu’ils le soient, tant les acteurs sont mauvais. Et les animations, grotesques et exagérées. Et les musiques, d’une laideur à faire peur à n’importe quelle oreille, même celle d’un fan de téléréalité. Et les graphismes, alors qu’en règle générale cela ne m’importe absolument pas dans les RPG. Même l’animation à la fin des combats est trop longue et ridicule à en mourir de rire.
Verdict : 04/20Je résume : TOUT est mauvais dans Legend of Alon d’Ar. Les combats sont insupportables de lenteur et de nullité, puisqu’on passe sa vie à appuyer sur croix sans même savoir vraiment ce que l’on fait, et même l’interface graphique est plus immonde que si elle avait été faite sous Paint. Allez, j’arrête d’en jeter, de toute façon je crois qu’on a tout vu… Mais non, c’est vrai, j’oubliais le scénario. Quoi ? Non, je ne veux pas dire qu’il est nul, je veux dire que je l’ai oublié. Tout comme le jeu, en fait. Si je n’étais pas retombé dessus par hasard, vous ne l’auriez même pas connu. C’est dire s’il est utile à l’histoire des jeux vidéo. Pardon, on parlait de quoi, déjà ?
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