LOSTMAGIC (DS)
Développeur : Taito
Éditeur : Taito / Ubisoft
Dates de sortie :
- Japon : 19 janvier 2006
- USA : 25 avril 2006
- Europe : 27 avril 2006
Il y a tout juste 17 ans sortait une sorte d’OVNI sur Nintendo DS : LOSTMAGIC. Sorte de hack’n slash mâtiné d’un peu de stratégie, la proposition partait bien. Mais vous savez bien que lorsque j’écris une phrase de ce genre, c’est que tout ne s’est pas passé sans accroc…
LOSTMAGIC propose une jouabilité entièrement au stylet, ou presque. La seule chose que vous pouvez faire avec les touches directionnelles, c’est vérifier le terrain de jeu, et le seul bouton utilisable est la touche de tranche L, qui fera apparaître en surimpression sur l’écran une base qui sert à dessiner des runes avec le stylet. Vous pouvez ainsi dessiner le symbole de la magie que vous voulez lancer. Et cela, À CHAQUE FOIS que vous voulez en utiliser une, soit… tout le temps, puisque c’est la base de votre arsenal.
Problème : le temps ne s’arrête pas lorsque l’on dessine. Vous devez impérativement réussir à dessiner votre rune, sans quoi rien ne se passera et vous serez obligé recommencer. Mais comme on meurt assez rapidement dans ce jeu – du moins au début -, cela ne manquera pas de vous frustrer. Ensuite, il faut AUSSI se déplacer avec le stylet… et donc ne plus bouger lorsque l’on dessine. Oui, vous avez compris : se déplacer avec la croix et dessiner en même temps aurait été tellement plus logique et plus utile…
Mais vous avez également la possibilité de capturer des ennemis (et pas juste un seul, mais des dizaines !) et de les utiliser comme des alliés agissant automatiquement. Sauf que leur gestion oblige parfois à perdre encore du temps, et à ne pas en avoir pour rester en vie. Bref, la gestion du stylet (qui pouvait être remplacé par quatre touches) fout tout par terre.
Verdict : 13/20
Jeu dans l’ensemble assez réussi, il peine à convaincre à cause d’un gameplay bien trop restrictif, qui n’aide jamais le joueur à prendre du plaisir. Finalement, c’est l’originalité du jeu qui le rend injouable et il aurait largement gagné à n’avoir « que » des contrôles classiques. Un paradoxe récurrent sur DS, malheureusement.
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