Luftwaffe - Doitsu Kuugun o Shiki Seyo (PlayStation)
Développeur : Pegasus Japan
Éditeur : Victor Interactive
Dates de sortie : 25 février 1999
Je me suis donné un but pour cet été 2024 : vous offrir le meilleur des jeux japonais basés sur… la guerre. Parce que je pense que les gens doivent savoir à quel point le Japon chérit une certaine nostalgie martiale. Bon, pas toujours celle des samouraïs et des katanas effilés, mais plutôt celle des bottes de cuir et des insignes rouge, blanc et noir. Oui, ceux avec une jolie croix qui tourne dessus. Ah, le Japon… quel pays fun.
On va poser le décor tout de suite, le titre de ce jeu se traduit par : « Luftwaffe – Commandez l’armée de l’air allemande ». Bon, on aurait pu ajouter « pendant la seconde guerre mondiale et pour le compte des nazis », mais c’était trop long. Historiquement il se trouve que les as de la Luftwaffe étaient vénérés par tous les militaires, y compris les alliés, au regard de leur habileté légendaire, et qu’ils étaient un peu loin des génocides. Mais le jeu commence sur l’invasion de Varsovie et la suppression de la Pologne en tant que pays, puis continue sur l’exercice Weser en Norvège. On a beau trouver les as de la Lufwaffe impressionnants, on joue tout de même des meurtriers qui ont grandement aidé lors du Blitzkriek.
Le jeu est entrecoupé de discours limite philosophiques, doublés en… allemand. C’est tellement dingue que cela en devient fascinant. Rendez-vous compte : le « héros » a dû arrêter de piloter à cause d’un crash qui a ruiné sa carrière, mais la Wehrmacht l’a rappelé pour guider les troupes aéroportées allemandes et ainsi étendre la puissance du IIIe Reich. Et ce héros nazi… c’est vous, petit veinard !
Verdict : 15/20
Si l’on ne juge que le gameplay, Luftwaffe est un très bon RPG tactique. On place ses troupes sur une carte stratégique, on joue des batailles ayant vraiment existé, on observe plus de 100 avions totalement réalistes… Le seul bémol (mais qui est de taille), c’est qu’on joue les méchants, et que le jeu les montre plutôt comme des héros. Au. Secours. Rien que la jaquette donne froid dans le dos.