Éditeurs : Banpresto / Sony Korea / ATLUS / 505 GameStreet
Dates de sortie :
Assez connu en occident – sa suite fera les beaux jours de la Xbox 360, nous en reparlerons -, Magna Carta tire son succès de son scénario loin d’être manichéen et de son système de combat vraiment à part. Ce dernier s’axe autour du Chi, la « magie ambiante naturelle », qui fortifie ou non certaines caractéristiques, et d’un principe incroyablement profond de contre-attaques. Jamais, et je dis bien JAMAIS on n’avait vu ça auparavant. Ajoutez trois modes de déplacement hors combats influant sur les rencontres et la restauration des HP, et vous obtiendrez un bijou de tactique.
Quant au scénario, on a affaire à de l’orfèvrerie. Dès l’intro, on se prend à détester les « gentils », et à se demander s’il y a un bon côté dans la guerre qui secoue le monde. Et c’est là qu’intervient la touche coréenne, loin du classique combat du Bien contre le Mal que l’on retrouve dans 99% des autres RPG : le monde de Magna Carta est gris, et je dirais même bien, bien sombre. Car finalement, c’est la mort qui sera votre plus fidèle compagnon de route…
Magna Carta a quelques faiblesses techniques inhérentes à son support (il siphonne littéralement les capacités de la PS2), mais au-delà de ces considérations triviale… il est constitué de pur génie. Excessivement difficile car demandant au joueur une implication sans faille et une intelligence réelle, il a tout bonnement révolutionné le RPG au tour par tour, bien loin des poncifs du genre. Si vous ne l’avez pas encore, vous savez quoi faire.
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