Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch)

Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch)

 Gérald Mercey 

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  Joué

Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch)

Développeur : Ubisoft

Éditeur : Ubisoft

Date de sortie : 29 août 2017

L’énorme force de la licence Mario est sa versatilité. Jeux de plateformes, musique, dessin, RPG… tout est possible avec la mascotte de Nintendo. Si les RPG Mario sont multiples (nous allons voir ça cette année, rassurez-vous), ils ont tous été chapeautés par Big N. Tous ? Non, un épisode fait par d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur… Pardon, je m’égare.

Un jour, Ubisoft Milan a une idée incongrue : mélanger la licence maison des Lapins Crétins et celle de Mario. Utopie ? L’équipe – avec Ubisoft Paris – planche sur une ébauche de T-RPG complètement barré, et contre toute attente Shigeru Miyamoto donne sa bénédiction à cette entreprise folle. Bon, Ubisoft et Nintendo sont alors très proches (on verra ça lors de la critique de Starlink, par exemple), mais il faut bien avouer que personne n’avait vu venir ce jeu.

Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch)

Ce qui est assez fou, c’est qu’il s’agit d’un vrai T-RPG, avec des subtilités que ne renierait pas un jeu comme X-Com. On parle ici de vraie tactique, avec des personnages forts, des arbres de talents, des stratégies multiples… mais dans un monde qui mélange l’humour enfantin de Mario et la débilité crasse des Lapins Crétins. Bref, c’est du grand n’importe quoi.

Notez qu’en 2018 est sortie une version « Gold » (celle présentée ici en photo), ajoutant Donkey Kong à la fête. Très franchement, que demander de plus ?

Verdict : 18/20

À vrai dire, je n’attendais rien de ce jeu, et j’ai pris une sacrée claque à sa sortie. En premier lieu, il est magnifique (et je suis loin du compte) pour de la Switch. Ensuite, il apporte un soupçon de folie qui est très souvent absent des T-RPG (qui sont souvent très, très sérieux). Et enfin il n’est pas calibré pour les débiles ou les enfants en bas âge. Non, c’est un vrai jeu bien balancé, qui compte son lot de secrets, de cartes complexes et qui ne vous lassera pas un instant. Et même si j’ai une dent contre Ubisoft depuis des années, je ne peux pas nier qu’il s’agit d’une incroyable réussite.

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