Mega Man Legends / RockMan DASH: Hagane no Bōkenshin (PlayStation)
Développeur : Capcom
Éditeur : Capcom
Dates de sortie :
- Japon : 18 décembre 1997
- USA : 10 septembre 1998
- Europe : 4 décembre 1998
Il est écrit derrière la boîte du jeu américaine plusieurs informations contradictoires. La première, c’est que ce jeu propose « toute la profondeur des meilleurs RPG ». Plus bas, on cite un article de Gamepro, qui annonce qu’il y a même dedans « un soupçon de RPG ». Ensuite, on vante « l’action non-stop en 3D ». Bref, on a un peu l’impression qu’il s’agit d’un jeu d’action auquel on a accolé le terme « RPG » parce qu’en 1998… eh bien ça vend vraiment bien, sur PS. Alors, RPG ou pas ?
Ce que l’on peut dire, c’est déjà que le créatif derrière ce titre est Yoshinori Kawano, qui à l’époque était bien connu pour son travail sur la série de RPG Breath of Fire. Il a donc effectivement instillé quelques éléments de RPG dans le jeu, et surtout dans la narration. Exit les personnages peu travaillés des jeux de plateforme (les fans vont me tomber dessus, mais je m’en fous), et bonjour les relations plus développées et les dialogues bien amenés (et les cut-scenes sympatoches). Ensuite, il y a le level-design à base de donjons qui ne trompe personne : on a bien affaire à un RPG… mais dans ses travers les plus grotesques.
Pour le reste, il s’agit d’une sorte de hack & slash à la troisième personne, en 3D. Car le but principal de Mega Man Legends est tout de même de fracasser de l’ennemi avec son blaster. Mais ce blaster est modifiable, on peut l’upgrader. Cela nous ramène un peu vers le RPG, et très franchement on finit par ne plus vraiment se poser la question au bout de quelques heures.
Verdict : 14/20
Mega Man Legends est un titre intéressant. On sent que le budget n’est pas immense, mais il est plutôt bien foutu. La narration est correcte – même si les thèmes abordés sont des poncifs -, et la jouabilité est au rendez-vous… seulement si vous prenez la peine de bien vous entraîner. En effet, il faudra batailler ferme au début pour supporter la rigidité des commandes (et de la touche R2…). Mais une fois le coup pris, tout roulera assez facilement.
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