MeltyLancer - Ginga Shōjo Keisatsu 2086 (PlayStation)
Développeur : Tenky
Éditeur : Imagineer
Date de sortie : 22 mars 1996
En 2086, la Terre est contactée par la Fédération spatiale afin de la rejoindre… car nous avons enfin atteint un niveau d’intelligence assez élevé pour être digne d’intérêt. Dès les premières minutes du scénario de MeltyLancer, on sent bien qu’il s’agit de science-fiction.
MeltyLancer est une saga de trois jeux qui n’a pas vraiment fait un carton intersidéral, mais qui a été déclinée de multiples manières : des OAV, des drama-CD, des CD musicaux… Y’a qu’à demander. Le premier titre est une sorte d’énigme, tant il tient vaguement par son scénario mais se décompose quand vient le temps de la baston.
Enfin, si l’on peut vraiment parler de combats… Certes, il y a un terrain en 3D plutôt bien foutu. Certes, on est à la tête de jolies filles prêtes à aller au combat. Certes, on sent bien que ça ressemble à un T-RPG ultra-classique… sauf qu’en fait, non. Vous avez en tout et pour tout trois options, l’une consistant à arrêter un ennemi car vous êtes de la Police. Le reste n’a que peu d’intérêt. En gros, vous choisissez votre personnage, vous lui assignez une tâche (« arrête tel ennemi »), et le combat se lance. Et celui-ci consiste en une animation immonde à moitié automatique dans laquelle vous essayez de balancer des coups alors que votre ennemi se balade dans un écran vide. C’est vraiment, mais vraiment vilain.
Oh, il est évident que le jeu est une sorte de clone raté de Sakura Taisen. De l’espace, des femmes, ça discute pendant des heures histoire de se bisouiller un jour… Bref, c’est purement japonais. Reste à voir si ça vous botte.
Verdict : 12/20
Ce premier titre aurait très franchement pu sonner le glas de MeltyLancer, tant il n’a que peu d’intérêt. Mais il s’en est vendu assez pour qu’une suite soit programmée l’année suivante. Et là, les choses vont un peu bouger. Nous reviendrons là-dessus le mois prochain, promis.
Mais dès demain, nous verrons une autre bizarrerie de cette licence. Oh, croyez-moi… il y a de quoi faire !
Retrouvez Un RPG par Jour sur Facebook et Instagram