Développeur : Crea-Tech / Data East
Éditeur : Data East
Date de sortie : 24 mai 1991
Le pitch est simple. Le monde, sous les actions d’un superordinateur et de son IA (déjà !), est parti en vrille : apocalypse, humains parqués dans des villages désertiques… tout ce qui fait le sel de Hokuto no Ken est présent dans Metal Max, mais avec des robots en plus.
Vous incarnez un chasseur, et celui-ci n’a qu’un but : se faire connaître et devenir l’aventurier le plus connu (et le plus riche) de ce monde en ruines. Il part donc à l’aventure. C’est tout ? Oui, car il s’agit d’un monde totalement ouvert. Sur Famicom. Paf.
Vous vous baladez donc où bon vous semble, répondant aux attentes des divers protagonistes du jeu, aux commandes de votre… tank. Car Metal Max réserve ses plus beaux graphismes aux véhicules blindés. Oubliez la finesse, hein, ça cogne sévèrement. Vous allez pouvoir customiser votre bolide avec mille possibilités, choisir vos missions comme bon vous semble… Vous serez tout simplement LIBRE. Cette liberté était très clairement une nouveauté sur Famicom, et Metal Max est ainsi devenu culte au Japon. Et à raison.
Verdict : 18/20
Metal Max n’a pas besoin de scénario : il a un monde à vous offrir. Allez où bon vous semble, aidez qui vous voulez, tuez n’importe quoi et… arrêtez votre carrière n’importe quand. Oui, vous pouvez arrêter le jeu à tout moment, sans vous occuper de l’infâme IA maléfique, comme si vous preniez votre retraite. Vous pourrez même reprendre du service après la fin des crédits, si ça vous tente. Metal Max est probablement le seul jeu sur Famicom qui ose autant de liberté. L’audace de ce titre est à l’aune de son aura au Japon : gigantesque.