Minelvaton Saga – Ragon no Fukkatsu (Famicom)
Développeur : Random House (Artec)
Éditeur : Taito
Date de sortie : 23 octobre 1987
Peut-être ne connaissez-vous pas la trilogie Minelvaton, sortie uniquement au Japon entre les années 1987 et 1993. Cela me semble assez normal, et pourtant vous connaissez déjà Random House, son développeur : je vous l’avais présenté le 7 janvier 2023, avec la critique de Just Breed.
Minelvaton Saga est un classique japonais, qui ne prend pas trop de risques avec son scénario : vous incarnez le prince de Palmeccia, qui ignorait son rang jusqu’à la mort de son père. En effet, celui-ci lui avoua juste avant de s’éteindre que ses vrais parents ont été assassinés il y a longtemps, et qu’il a été adopté loin du royaume, dans la ville de Roland. Ainsi, il put grandir sans craindre les foudres du maître de l’obscurité : le démoniaque Ragon. Bien entendu, notre héros (qui sera nommé Leon seulement dans le second volet de la saga) va directement aller voir le roi de Roland afin de lui expliquer la situation et d’aller casser un peu la gueule de Ragon. Problème : le roi ne le croit pas vraiment…
RPG des plus honnêtes pour de la Famicom, Minelvaton Saga a cela d’original que comme il ressemble vraiment beaucoup à un Dragon Quest dans sa phase « aventure », il étonne beaucoup avec ses combats en temps réel. Lors d’une attaque ennemie (aléatoire, comme d’habitude), vous allez être projetés dans une arène de combat vue du dessus dans laquelle il vous faudra attaquer en bougeant pour éviter les assauts de vos adversaires. Seul répit : vous pouvez arrêter le temps pour ouvrir un menu et choisir des objets à utiliser ou des attaques spéciales à lancer. Vous pouvez également fuir, ce qui sera souvent une excellente idée…
Verdict : 14/20Un brin redondant, Minelvaton Saga est pourtant très sympathique et se laisse faire sans heurts. Une fois que l’équipe s’est agrandie, de nouvelles stratégie sont proposées, et changent un peu la donne. Pour un jeu de 1987, il est largement au-dessus de nombreux autres RPG bien moins étoffés. Sa suite, Silva Saga, sera encore un cran au-dessus.
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