Mirai Shinwa Jarvas (Famicom)
Développeur : Taito
Éditeur : Taito
Date de sortie (Japon) : 30 juin 1987
Mirai Shinwa Jarvas est loin d’être le RPG le plus connu de la Famicom, mais il mérite largement le détour. Bon, il faut accepter son âge et ses lacunes, mais disons que cela vous apportera tout de même quelque satisfaction personnelle…
Le scénario est, pour une fois, vraiment original. Un astronaute revient sur Terre alors que celle-ci a subi une destruction de sa civilisation – extrêmement avancée lorsque notre ami en est parti. Mais pour que le monde aille mieux, il va falloir accomplir une prophétie et plagier un excellent jeu.
Car notre cher Mirai Shinwa Jarvas est un vieux plagiat – raté – de the Legend of Zelda. Il s’agit d’un action-RPG bien classique, vu du dessus, avec des donjons, des forêts, des ennemis moches et des musiques affreuses. Mais il y a pire : les méchants du coin peuvent apparaître à des endroits où vous ne pourrez pas les toucher (mais eux si), les PNJ sont parfois placés n’importe où… et vous ne pourrez pas non plus leur parler. Non, j’ai beau chercher, je ne trouve rien de gentil à dire à propos de Mirai Shinwa Jarvas. Ah si, il a été traduit par des fans. Merci à eux, mais ils auraient aussi bien pu essayer de faire ça sur un bon jeu. Cela aurait été plus utile, sincèrement…
Verdict : 06/20Mirai Shinwa Jarvas est vraiment un ratage magistral. Tout y est approximatif, voire mauvais. Les essais de gameplay alternatif ou d’énigmes sont absolument nazes, la maniabilité n’a aucune consistance, les monstres sont très souvent les mêmes avec une couleur différente, le scénario – qui partait bien - est bancal et le personnage principal réagit comme PERSONNE ne le ferait (un astronaute qui devient guerrier ultime, il n’y a que Thomas Pesquet qui va trouver ça cool)… Bref, ce RPG est vraiment une purge. On y croit quelques secondes, le temps de comprendre les bases du script, et puis après on souffre en pestant contre le monde entier. Je suis d’ailleurs certain que ce jeu peut rendre méchant à cause de sa nullité. Ou triste. Ou tristement méchant.
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