Mytran Wars

09/05/2023 Gérald Mercey

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Joué

Mytran Wars (PSP)

Développeur : StormRegion

Éditeur : Deep Silver

Dates de sortie :

Europe : 19 avril 2009
USA : 26 octobre 2009

Le studio hongrois qui a développé Mytran Wars – StormRegion - fut racheté en 2007 par 10tacle. Mais comme 10tacle n’avait pas vraiment une gestion de qualité à l’époque, il cessa de payer les employés de StormRegion en avril 2008. Ainsi, le studio fut-il fermé un an AVANT la sortie du jeu. Dommage, c’était le premier essai des développeurs sur PSP (après avoir bien écumé le monde du PC depuis 1997), et j’aurais vraiment apprécié que cela continue ainsi. Car Mytran Wars, qui est un jeu totalement inconnu de la plupart d’entre vous, est vraiment d’une très haute qualité.

T-RPG à l’apparence des plus classiques avec ses cases carrées, Mytran Wars est bien plus que cela. En combat, déjà vous pourrez vous déplacer et attaquer, mais dans l’ordre voulu. Chaque attaque donne également à l’ennemi une contre-attaque, ce qui augmente largement la tension sur le champ de bataille. Ajoutons à cela une customisation exceptionnelle de vos troupes, des arbres de recherche gigantesques, des objectifs secrets, quatre campagnes et plus de trente missions, un jeu multijoueur en local et en « hot seat » sur une seule console… vous avouerez que ce n’est pas mal du tout. Oh, mais au fait, pourquoi se bat-on, dans ce jeu ?

Le scénario est très intéressant, faisant place à un futur dans lequel l’homme doit coloniser une planète lointaine pour récupérer les matières premières qu’il a siphonnées sur Terre. Sauf qu’il y a plus que des moustiques à écraser : il y a des autochtones à génocider. Trouverez-vous cela normal, comme vos dirigeants ? Même s’il est très second degré, le script dénonce assez bien les errances des humains, et ce n’est pas plus mal.

Verdict : 15/20

Mytran Wars est objectivement un très bon T-RPG. Mais sa note se voit grevée à cause d’une lenteur maladive des affrontements (même en poussant le curseur de vitesse à fond dans les options), à une IA parfois erratique et à un environnement musical plus vide que mes poches après une promo sur le chorizo. Dommage, car on était à un cheveu d’un hit incontestable.

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