Namco X Capcom (PS2)
Développeur : Monolith Software
Éditeur : Namco
Date de sortie : 26 mai 2005
Dans la grande famille des crossovers improbables, je vous avais déjà rencardés à propos du fabuleux Famicom Jump : Hero Retsuden – 20th Anniversary (voir ma chronique du 30 juin 2024)… mais on peut dire qu’un jeu de 1989, ça date un peu. Fort heureusement, le principe a perduré et c’est même l’immense studio Monolith (les gens derrière la saga des Xeno, celle des Chrono ou encore Baten Kaitos) qui s’en est occupé sur PS2. Mais cela vaut-il le coup ?
Dans tout crossover, le principal intérêt ce sont les licences mises en avant. Avec un titre comme Namco X Capcom, on pouvait d’emblée se dire qu’il y allait y avoir au moins quelques personnages que même un occidental de base pouvait connaître (contrairement par exemple aux Super Robot Taisen). Certes, puisque figurent au tableau les héros des licences Klonoa, Tales of Destiny, Xenosaga, Darkstalker, Mega Man, Captain Commando, Street Fighter ou encore Rival Schools. Il y a même des persos de Resident Evil (mais issus du spin off Dead Aim), ou encore de Dino Crisis, de Dig-Dug, Soulcalibur, Final Fight ou Strider. Un bon, gros et surtout très diversifié roster, donc.
Côté gameplay, il s’agit comme toujours dans ce genre de mélanges d’un T-RPG assez classique, basé sur des intrigues tarabiscotées et des attaques visuelles en plein écran et en 2D. Du classique, rien que du classique. Normal, puisque le jeu a été écrit et supervisé par Soichiro Morizumi, qui bossait chez Banpresto sur la licence… Super Robot Taisen !
Verdict : 17/20Au départ, le jeu ne devait contenir que des héros Namco. Après en avoir retenu 100, les développeurs voulurent augmenter encore le potentiel du jeu et s’allièrent à Capcom pour le fun (et l’argent), dépassant les 200 personnages ! Avec Yasunori Mitsuda et Yuzo Koshiro aux musiques et un fan-service aussi monstrueux, il est inimaginable que ce titre n’ait jamais dépassé les limites du Japon. Ce seront finalement 130 000 jeux qui seront vendus, alors que le potentiel était largement supérieur. Alors, mille mercis aux dingues qui ont procédé à une fantrad de qualité.