Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste (PS3)
Développeur : Level-5
Éditeur : Level-5
Dates de sortie :
- Japon : 17 novembre 2011
- USA : 22 janvier 2013
- Europe : 1er février 2013
Et voici la version de Ni no Kuni que le monde connaît vraiment, contrairement à l’originale que nous avons pu étudier hier. Sorti à grand renfort de publicité expliquant bien que c’est le Studio Ghibli qui s’est occupé des scènes animées, et qu’il fallait absolument l’acheter. Et c’est ce que nous avons tous fait, avec une joie assez évidente.
Sauf que le jeu est très différent de l’original. Comme je l’ai dit hier, il a tout d’abord été amputé de quelques endroits assez importants (comme Xanadu) et en règle générale les localisations sont plus petites que sur DS (ce qui est assez fou). Ensuite, son système de combat est très différent, puisque l’on utilise un personnage en le déplaçant physiquement sur le terrain pour le placer intelligemment, avant d’ouvrir un menu tactique (avec pause totale) pour lancer un sort, une attaque ou une invocation (on peut changer de personnage).
Mais cette version est également plus complète, en cela qu’elle approfondit pas mal d’aspects concernant les protagonistes et qu’elle rajoute également nombre de détails et d’endroits originaux. En gros, les deux versions ont leurs avantages et leurs défauts, et même si mon cœur penche pour celle sur DS, la PS3 n’a pas à rougir.
Verdict : 18,5/20En optant pour des graphismes reprenant les dessins de Ghibli en 3D, Level-5 faisait déjà mouche. Mais quid du grimoire de la version DS ? Eh bien il est intégralement numérisé et contenu dans le jeu. C’est certes bien moins fun, mais cela permet de ne pas offrir immédiatement au regard des joueurs certaines pages qui peuvent potentiellement spoiler un peu (le grimoire sur DS a même certaines pages en moins pour éviter cela). Un jeu qui, de toute manière, est à posséder absolument. Pour couper court à certains commentaires que je sens arriver : il est évident que nous verrons demain la version collector de ce titre. Ceux qui la possèdent savent déjà pourquoi je fais cette annonce. À demain !