PAL - Shinken Densetsu (PlayStation)
Développeur : Fill in Café
Éditeur : Tohokushinsha Film Corp. / TOEI
Date de sortie : 25 avril 1997
Ah, un petit RPG japonais inconnu sur PlayStation ! Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas barbés avec ce genre de choses. Cette fois, vous ne connaissez pas le développeur… mais l’éditeur devrait vous parler. Oui, il s’agit bien du distributeur de nombres de séries animées et de films japonais (dont les Ghibli). Mais le plus amusant, c’est que le nom japonais de ce jeu se traduit par « la légende du chien divin ». OK, ça devient fun…


Il s’agit d’un RPG au tour par tour assez sympathique de prime abord, et qui a été (peu) vendu au Japon avec une catchphrase assez folle : « un RPG qui dure 100 heures ». Sauf que c’est faux, le jeu est assez basique et court. Par contre, le boss de fin est tellement monstrueusement boosté aux hormone que vous mettrez peut-être 100 heures pour en venir à bout (en fait, ça prend une heure environ une fois qu’on en a passé 20 à monter ses niveaux). Vous imaginez à quel point cette attention a fait plaisir aux joueurs…


Le scénario est amusant : la propriétaire d’un chien va disparaître, et ledit chien (nommé Pal) va aller la sauver. Sous les traits d’un chien humanoïde. Du pur Yoshio Urasawa, qui est coutumier des scénarios débiles (mais amusants). Sauf que rien ne va dans PAL. Le gameplay est lent, les combats répétitifs à souhait, les animations inexistantes ou presque, les ennemis ridicules (c’est voulu), les musiques plates… et surtout LE BOSS EST INSUPPORTABLE. En gros, il faut croiser les doigts pour qu’il ne fasse pas sa grosse attaque (qu’il fait n’importe quand), sans quoi vous mourez immédiatement, même à très haut niveau. Oh, et il s’agit de Nostradamus. Oui, le nôtre, mais version EVIL. Au. Secours.


Verdict : 08/20
Même si la 2D de PAL est sympathique, elle n’est absolument pas mise en valeur à cause de tout ce qui gravite autour : du vide. On se prend à regretter la manière dont ce titre a été développé, car avec un peu plus de bonne volonté (ou d’argent), il aurait pu être vraiment intéressant. En l’état, il est juste frustrant. Dommage.
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