Paro Wars (PlayStation)
Développeur : Konami (KCET)
Éditeur : Konami
Date de sortie : 25 septembre 1997
Je vous ai déjà parlé de Cosmic Wars (critique du 25 septembre 2023), qui était un spin-off sous forme de T-RPG de la saga Gradius. Gradius a également été singé sous forme de quelques shoot’em up parodiques dans la saga Parodius (forcément). Eh bien, Paro Wars est la version T-RPG de Parodius. Vous suivez toujours ? Alors sachez également qu’il s’agit de la suite spirituelle de Jungle Wars (critique du 11 octobre 2023). Un sacré méli-mélo.
Le scénario est tout aussi barré que celui des Parodius : la troisième guerre mondiale succède à un monde empli de rires subséquents à la fin de la seconde (forcément). On prend part à cette guerre en contrôlant les divers héros mythique de la saga Parodius. Les options vont des plus classiques, avec par exemple un cercle de force et de faiblesse (une unité va être puissante contre une autre d’un type différent mais pourrie face à une troisième), aux plus exotiques comme une zone de contrôle - rarement utilisée dans les T-RPG japonais – permettant d’interrompre le mouvement d’un ennemi passant trop près d’une de vos unités. Il y a de très nombreuses troupes au sol, aéroportées ou maritimes, ce qui rend les affrontements assez ardus et très intéressants.
Bien entendu, les vannes classiques de Parodius sont de la partie, avec des chats (beaucoup de chats), des cochons, des pingouins, des poulpes, des robots géants et des bonus à obtenir lorsque l’on défait un commandant adverse (comme dans les shoot’em up).
Verdict : 15/20
Absolument inconnu dans nos contrées occidentales, Paro Wars fait pourtant bien partie de la saga Parodius. Et cela se voit : on retrouve tout ce qui en fait l’intérêt, mais en mieux (si vous préférez les RPG). Étonnamment long et difficile, il n’est pas là juste pour faire de la figuration, mais bien pour clore définitivement la saga, et en beauté. N’oublions pas les cartes bonus permettant de jouer jusqu’à quatre avec des tonnes de commandants différents, car cela apporte encore un peu plus de durée de vie au titre. Définitivement un chant du cygne de qualité pour Parodius.
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