Poison Pink (J) / Eternal Poison (US) (PS2)

Un RPG sortant le jour de la Saint-Valentin au Japon, ce doit être une ode à l’amour, non ? Pas chez Flight-Plan, apparemment. Mais si, vous connaissez Flight-Plan, puisque je vous ai déjà narré les aventures des sagas Black/Matrix et Summon Night (presque 10 jeux déjà traités sur cette page !). En 2008, la société vivotait et ne vendait plus vraiment. Les sorties ne se faisaient qu’en local, et l’international semblait bien loin. Bizarrement, dans ce marasme ambiant un T-RPG absolument improbable traversa tout de même les océans : Poison Pink, renommé pour l’occasion Eternal Poison.

Il ne s’agit pas du tout d’un mauvais jeu, loin de là, mais il est très probablement sorti un peu tard… et surtout avec une technique perfectible. Comprenez par là que quand on ne propose que les sempiternels combats au tour par tour sur cases carrées, il vaut mieux assurer derrière. Or on a affaire à pas mal de chargements (c’est peu de le dire), qui malheureusement hachent beaucoup le gameplay.

Pourtant, le fond est excellent. Jeu basé sur un lore gothique fantastique, Eternal Poison permet de non seulement fracasser de l’ennemi, mais également de le capturer afin de le faire bosser pour soi… ou de le vendre. Une sorte de tactical-RPG avec des aspects à la Shin Megami Tensei, donc. Le propos est intéressant, et le scénario se ramifie en suivant les points de vue de 5 perspectives différentes (avec divers personnages). Et les choix que vous ferez influeront sur le déroulement de l’histoire.